Abdou Karim Gueye s’est, depuis sa cellule du Cap manuel, adressé à l’opinion nationale et internationale. Condamné le mercredi 13 mai 2020 à une peine de 03 mois de prison ferme, il se dit surpris depuis sa cellule de recevoir l’information selon laquelle : « Abdou Karim Gueye a demandé pardon au juge ». Ce qui dit-il, « n’est que diffamation à l’encontre de ma personne ».
Toujours dans sa lettre, il précise : « D'abord, avec humilité et respect, j’ai répondu aux questions posées. Ensuite lorsque Monsieur le juge m'a dit que je ne connaissais ni le Coran ni mon sujet et donc que je ferais mieux de me taire, je lui ai répondu que tous les droits m’y autorisaient, car en tant que musulman j’ai le droit et le devoir de me battre pour la réouverture des mosquées et que même s’ils me libèrent j’y retournerai avec la même ardeur. J’ai poursuivi en lui disant que moi Abdou Karim Gueye, je n’ai jamais insulté une quelconque personne, car les insultes ne font pas partie de mes principes ».
Prenant le monde à témoin, M. Gueye soutient qu’il ne demande aucune faveur du gouvernement pour être libéré. « Cette condamnation est plus qu'arbitraire à l’encontre de ma personne. Ayant une confiance aveugle en mes avocats, que je remercie au passage, je purge ma peine carcérale avec dignité, bravoure et une foi inflexible, invincible et inébranlable. À tous ceux qui s'inquiètent pour mon état de santé, je vous rassure. Je me porte très bien, je ne me plains d’aucune douleur », lit-on dans la lettre.
Parlant des agents pénitentiaires, il avoue que ces derniers « vivent le martyr en cette période de covid 19 ». Mieux dénonce Abdou Karim Gueye : « Ces derniers ont passé 03 mois à l'intérieur des prisons de Dakar sans femme ni enfants avec des salaires payés à moitié. Lorsqu’ils reçoivent leurs « ndogou», ils le partagent avec les détenus, tout comme on partage de petits pains. C’est pour ce genre d'injustice que l’on se bat et tous les agents pénitentiaires et policiers sont des frères pour lesquels nous ne resterons pas indifférents ».
Toujours dans sa lettre, il précise : « D'abord, avec humilité et respect, j’ai répondu aux questions posées. Ensuite lorsque Monsieur le juge m'a dit que je ne connaissais ni le Coran ni mon sujet et donc que je ferais mieux de me taire, je lui ai répondu que tous les droits m’y autorisaient, car en tant que musulman j’ai le droit et le devoir de me battre pour la réouverture des mosquées et que même s’ils me libèrent j’y retournerai avec la même ardeur. J’ai poursuivi en lui disant que moi Abdou Karim Gueye, je n’ai jamais insulté une quelconque personne, car les insultes ne font pas partie de mes principes ».
Prenant le monde à témoin, M. Gueye soutient qu’il ne demande aucune faveur du gouvernement pour être libéré. « Cette condamnation est plus qu'arbitraire à l’encontre de ma personne. Ayant une confiance aveugle en mes avocats, que je remercie au passage, je purge ma peine carcérale avec dignité, bravoure et une foi inflexible, invincible et inébranlable. À tous ceux qui s'inquiètent pour mon état de santé, je vous rassure. Je me porte très bien, je ne me plains d’aucune douleur », lit-on dans la lettre.
Parlant des agents pénitentiaires, il avoue que ces derniers « vivent le martyr en cette période de covid 19 ». Mieux dénonce Abdou Karim Gueye : « Ces derniers ont passé 03 mois à l'intérieur des prisons de Dakar sans femme ni enfants avec des salaires payés à moitié. Lorsqu’ils reçoivent leurs « ndogou», ils le partagent avec les détenus, tout comme on partage de petits pains. C’est pour ce genre d'injustice que l’on se bat et tous les agents pénitentiaires et policiers sont des frères pour lesquels nous ne resterons pas indifférents ».
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