Les défenseurs de Laurent Gbagbo s'attaquent à nouveau à la démonstration du procureur. Ils reprochent à l’accusation de ne pas démontrer les erreurs qu’auraient commises les juges en prononçant l’acquittement. Pour maître Emmanuel Altit, le procureur a pu présenter tous ces témoins pendant deux ans, déposer ses preuves et bénéficier « de l’entier soutien du nouveau régime ivoirien ». Rien ne justifierait donc le non-lieu demandé par l’accusation.
Mais il laisserait ouverte la possibilité de juger de nouveau Laurent Gbagbo pour les mêmes faits, que ce soit à La Haye ou à Abidjan. Et la défense y voit une volonté de rester « maître, ad vitam aeternam, du destin de Laurent Gbagbo ». Le non-lieu pèserait comme « une épée de Damoclès » sur la tête de l’ancien président. Une arme, mais aussi une échappatoire, avance encore l’avocat, qui juge que l’accusation tente de faire peser sur les juges le poids de ses propres échecs.
Preuves déjà trop faibles en 2013
L’avocat rappelle l’épisode de 2013, lorsque les juges avaient refusé de mettre en accusation Laurent Gbagbo, estimant que les preuves étaient déjà trop faibles. Il signale qu’en acquittant Laurent Gbagbo au terme de trois ans de procès, la chambre de première instance est parvenue aux mêmes conclusions.
Enfin, maître Altit rappelle que Fatou Bensouda a récemment indiqué qu’elle pourrait conduire éventuellement un nouveau procès, devant de nouveaux juges. Une déclaration jugée opportuniste par l’avocat, prononcée dans le seul but de maintenir les conditions imposées à la libération de l’ancien président.
Mais il laisserait ouverte la possibilité de juger de nouveau Laurent Gbagbo pour les mêmes faits, que ce soit à La Haye ou à Abidjan. Et la défense y voit une volonté de rester « maître, ad vitam aeternam, du destin de Laurent Gbagbo ». Le non-lieu pèserait comme « une épée de Damoclès » sur la tête de l’ancien président. Une arme, mais aussi une échappatoire, avance encore l’avocat, qui juge que l’accusation tente de faire peser sur les juges le poids de ses propres échecs.
Preuves déjà trop faibles en 2013
L’avocat rappelle l’épisode de 2013, lorsque les juges avaient refusé de mettre en accusation Laurent Gbagbo, estimant que les preuves étaient déjà trop faibles. Il signale qu’en acquittant Laurent Gbagbo au terme de trois ans de procès, la chambre de première instance est parvenue aux mêmes conclusions.
Enfin, maître Altit rappelle que Fatou Bensouda a récemment indiqué qu’elle pourrait conduire éventuellement un nouveau procès, devant de nouveaux juges. Une déclaration jugée opportuniste par l’avocat, prononcée dans le seul but de maintenir les conditions imposées à la libération de l’ancien président.
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