Une quinzaine d’associations semblent ne pas avoir compris le réveil tardif des autorités pour lancer, aujourd’hui, la lutte contre la corruption, la fraude et le blanchiment des capitaux.
Le moment choisi, à dix mois de l’élection présidentielle, rend cette action « suspecte », selon ces mêmes associations qui affirment que le parquet général de la République s’était montré « inerte » dans plusieurs dossiers de corruption, de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux qui lui avaient été soumis les années précédentes.
On risque d’assister à des procès spectaculaires qui, en réalité, viseraient des opposants, des concurrents ou autres adversaires politiques, parmi lesquels le gouverneur du Katanga,Moïse Katumbi Chapwe. Resté opposé à un éventuel troisième mandat du président Kabila, il figure, en effet, sur la liste des accusés.
Pour plus d’équité, Oscar Rachidi, de la Ligue contre la corruption et la fraude, demande au procureur général de la République de s’intéresser également au cas de détournement des fonds de la Société nationale d’électricité qui avait impliqué, il y a quelques années, un ancien membre du cabinet du président de la République. Il se réfère également à la fraude douanière au Katanga, au Bas Congo et au Nord-Kivu, sans oublier de mentionner les secteurs minier, pétrolier et forestier.
-
Mali: Médecins sans frontières suspend temporairement ses activités à Nampala
-
Bénin: des députés évaluent l'action de l'État dans les zones en proie aux attaques terroristes
-
Les groupes miniers producteurs de platinoïdes face à la crise en Afrique du Sud
-
En Côte d'Ivoire, le décret pour dissoudre les associations syndicales étudiantes est adopté
-
Attaque de Boko Haram: la société civile prépare un plan d'action pour sécuriser le lac Tchad