L’audience a bel et bien débuté ce lundi à 10h, heure de Librevi lle. Elle a commencé par l’appel de tous les prévenus pour les identifier et notifier à chacun son chef d’accusation. Cette première phase a pris du temps, car il y a tout de même 101 personnes à la barre.
Les prévenus ont ensuite été classés en petits groupes de cinq à huit personnes. Dans le premier petit groupe appelé à la barre, il y avait Francis Edou Eyene, ancien présentateur des journaux à la radio panafricaine Africa n°1, mais son cas n’a finalement pas été examiné, car dans ce même groupe, il y avait deux Nigérians, dont un qui a déclaré ne pas parler français. Comme il n’y avait pas d’interprète, le tribunal est passé au second groupe.
Les deux premiers prévenus interrogés par la cour ont affirmé avoir été arrêtés dans des bistrots. Leur avocat a exigé leur relaxe immédiate parce qu’il n’y a pas de preuve qu’ils étaient dangereux au moment de leur arrestation. Le ministère public les poursuit pour trouble à l’ordre public et ils risquent jusqu’à cinq ans de prison ferme.
Jean Ping, Zacharie Myboto et plusieurs autres leaders du front de l’opposition qui avaient appelé à ce meeting, interdit par les autorités, étaient ce matin dans la salle pour soutenir leurs militants. La journée risque d’être longue, il est possible que l’audience se poursuive jusqu’à demain.
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso