Sept militaires ont été inculpés et arrêtés « pour meurtre, complicité de meurtre », dans l’affaire de la mutinerie de Kati (à 15 km de Bamako) contre Amadou Sanogo, chef de l'ex-junte, qui a eu lieu le 30 septembre 2013. Ce jour-là, des hommes de troupe se rebellent contre leur mentor de l’époque, Sanogo. Un militaire rebelle est blessé par balle et au moins 5 autres sont portés disparus. On retrouvera plus tard leurs corps sans vie.
Parmi ces disparus, un seul officier de l'armée malienne, le colonel Youssouf Traoré, poids lourd de la junte, identifié grâce à des tests ADN réalisés récemment par des experts américains. Il n’entretenait plus de bonnes relations avec Amadou Sanogo, bombardé au grade de général, et était soupçonné d’être derrière la mutinerie contre le chef de l’ex-junte.
De source proche du dossier, l’instruction sur cette affaire suit son cours, et de nouvelles interpellations sont évoquées.
28 personnes inculpées dans l’affaire du charnier
Une autre affaire défraie la chronique : celle du charnier découvert début décembre 2013 près de Bamako, et contenant 21 cadavres de militaires, tous tués après avoir été arrêtés lors d’une tentative de coup d’État contre l’ex-junte.
L’instruction est bouclée. On attend la date du procès. A la barre, au moins 28 personnes inculpées seront présentées. Parmi elles, Amadou Sanogo, déjà inculpé « de meurtre et de complicité de meurtres ».
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