Le ministre de l’Enseignement supérieur Cheikh Oumar Anne a déclaré hier jeudi 5 septembre 2019 que l’Etat avait déjà payé une avance de 8 milliards aux établissements supérieurs privés et qu'il allait, d’ici 2020, les 4 milliards qui restent sur la dette. Un chiffre contesté par la Fédération des établissements privés d'enseignement supérieur (Fepes), selon qui L’Etat pas moins de 18 milliards à ce jour aux établissements privés supérieurs.
"Soit il (le ministre) ne maîtrise pas ce dossier, soit il fait dans le flou. Nous n’avions jamais renvoyé les étudiants pour 4 milliards", a affirmé le vice-président de la Fepes, Abass Fall. Selon lui, les 4 milliards dont parle Anne représentent ceux qui restent des engagements sur les 16 milliards des années passées. "Sur l’année en cours (2018-2019), ils n’ont pas versé un seul sou. Ils nous doivent 15 milliards. Et nous allons communiquer pour éclairer la lanterne des Sénégalais", dit-il.
Le Gouvernement du Sénégal a décidé, depuis hier, d'orienter tous les nouveaux bacheliers dans les établissements publics. Une façon de réduire la facture due aux établissements privés de l’enseignement supérieur qui ont accueilli depuis 2013 plus de 40 000 étudiants à la charge de l’Etat.
Toutefois, il y a lieu de s'interroger sur l'avenir des 57 130 nouveaux bacheliers dans les universités publiques quand on connaît les conditions déjà difficiles dans lesquelles vivent leurs prédécesseurs dans ces endroits.
"Soit il (le ministre) ne maîtrise pas ce dossier, soit il fait dans le flou. Nous n’avions jamais renvoyé les étudiants pour 4 milliards", a affirmé le vice-président de la Fepes, Abass Fall. Selon lui, les 4 milliards dont parle Anne représentent ceux qui restent des engagements sur les 16 milliards des années passées. "Sur l’année en cours (2018-2019), ils n’ont pas versé un seul sou. Ils nous doivent 15 milliards. Et nous allons communiquer pour éclairer la lanterne des Sénégalais", dit-il.
Le Gouvernement du Sénégal a décidé, depuis hier, d'orienter tous les nouveaux bacheliers dans les établissements publics. Une façon de réduire la facture due aux établissements privés de l’enseignement supérieur qui ont accueilli depuis 2013 plus de 40 000 étudiants à la charge de l’Etat.
Toutefois, il y a lieu de s'interroger sur l'avenir des 57 130 nouveaux bacheliers dans les universités publiques quand on connaît les conditions déjà difficiles dans lesquelles vivent leurs prédécesseurs dans ces endroits.
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