Postés seuls ou plusieurs à certains carrefours de la ville, ces soldats, pour la plus part de l’armée nationale, le la police et du Centre de commandement des décisions opérationnelles (CCDO, unité spéciale de police) sont équipés d’armes automatiques, de casques et souvent de gilet par balle.
En plus de ces hommes en armes perceptibles dans les rue à toutes heures, principalement dans les quartiers Kôkô, Ran et surtout commerce (centre des affaires), où ils ont érigé un cordon de sécurité autour du siège central de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), il faut ajouter des patrouilles mixtes.
A pied ou dans des véhicules, ces forces de l’ordre font le tour de la ville pratiquement ensemble, mais chacun dans son unité.
Un niveau de sécurité militaire élevé auquel ne s’est soustrait aucune caserne basée à Bouaké y compris celle de l’opération des nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
La devanture du camp Onuci à l’entrée sud de la ville, d’ordinaire sans surveillance est depuis vendredi gardée par plusieurs casques bleus armés.
Samedi, des éléments de l’armée et de la police ont interpellé dix personnes, des hommes âgés de 35 ans en moyenne et les ont conduits au camp du CCDO situé à Bromakoté, un quartier populaire de Bouaké, pour y être entendus.
Divers matériels dont des imprimantes, des postes téléviseurs et des meubles ont par ailleurs été saisis lors des fouilles de domiciles dans les quartiers Koko, Féraille et Gnintou.
Source: Alerte Infos
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