Un communiqué du ministère des Affaires étrangères russe, via son ambassade à Khartoum, a confirmé l'information sans préciser si des contacts ont été établis avec les auteurs de l'enlèvement et si des conditions à leur libération ont été formulées. Le porte-parole de l'ambassade affirme que tout est entrepris pour parvenir à leur libération : « L'ambassade russe, en coopération avec le gouvernement soudanais et la mission conjointe de maintien de la paix au Darfour, redoublent d'effort pour essayer de libérer nos deux compatriotes. »
« Le gouvernement dénonce cet acte et déploie tous ses moyens pour parvenir à une libération, confirme Kamel Ismail, secrétaire d'Etat soudanais du ministère des Affaires étrangères.Nous collaborons avec l'ensemble des partenaires concernés, mais nous ne cèderons en aucun cas, ni à la provocation ni à une demande de rançon. Notre position est claire là-dessus. Et je doute des motivations politiques des auteurs de cet acte, car les mouvements insurrectionnels dans cette région sont faibles et incapables de procéder à des enlèvements. »
Le gouvernement soudanais et l'ambassade russe se refusent, pour le moment, à donner plus de détails pour ne pas mettre en danger la vie des captifs.
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso
-
RDC: 118 otages libérés dans l'est du pays, une première depuis 2021
-
Hausse des prix du cacao: les coopératives concurrencées par les industriels
-
Madagascar: face à la pénurie d'eau et d'électricité, les ONG peinent à soigner