L 'ASRED a profité de la fête du 1er mai pour demander à l'État d'augmenter le budget alloué aux prisons pour une meilleure prise en charge des détenus mais également de revoir la loi latif Gueye portant sur la criminalisation du trafic de chanvre indien, qui selon elle fait « exploser la surpopulation carcérale »
Mais les doléances de L'Association pour le soutien et la réinsertion sociale (Asred) vont au delà de la reformulation de la loi Latif Gueye. Dans un communiqué signé son président Ibrahima Sall, elle demande au chef de l’Etat « d'ériger en direction générale la direction de l'administration pénitentiaire mais également revoir leur statut; de libérer tous les déficients mentaux qui sont sous les liens de la détention et qui deviennent de plus en plus nombreux; de construire un centre de détention pour les détenus mineurs qui très vulnérables et inconscients;
Aussi, « d'accorder une grâce présidentielle à la moitié des femmes qui ont été jugées; de recruter le maximum d'agents pour renforcer le personnel; d'extrader les détenus étrangers vers leurs pays d'origine; de construire de nouvelles prisons modernes et privées pour les détenus qui disposent des moyens de purger leurs peines dans les prisons privées; de procéder à une limitation des mandats de dépôt systématiques ».
L’Asred demande également au Président Macky Sall « de nommer un juge des libertés qui se chargera de lutter contre les longues détentions préventives; d'appuyer la DAP sur sa deuxième mission qui est la réinsertion sociale des détenus et qui demeure aujourd'hui le volet le plus difficile pour la DAP du fait du manque de moyens financiers; d'augmenter la ration journalière à 1500 FCFA par détenus en lieu et place des 1000 FCFA actuellement en cours; la construction d’une maison d’accueil de suivi et d’orientation pour les anciens détenus; une indemnisation de toutes les victimes de longues détentions préventives »
Mais les doléances de L'Association pour le soutien et la réinsertion sociale (Asred) vont au delà de la reformulation de la loi Latif Gueye. Dans un communiqué signé son président Ibrahima Sall, elle demande au chef de l’Etat « d'ériger en direction générale la direction de l'administration pénitentiaire mais également revoir leur statut; de libérer tous les déficients mentaux qui sont sous les liens de la détention et qui deviennent de plus en plus nombreux; de construire un centre de détention pour les détenus mineurs qui très vulnérables et inconscients;
Aussi, « d'accorder une grâce présidentielle à la moitié des femmes qui ont été jugées; de recruter le maximum d'agents pour renforcer le personnel; d'extrader les détenus étrangers vers leurs pays d'origine; de construire de nouvelles prisons modernes et privées pour les détenus qui disposent des moyens de purger leurs peines dans les prisons privées; de procéder à une limitation des mandats de dépôt systématiques ».
L’Asred demande également au Président Macky Sall « de nommer un juge des libertés qui se chargera de lutter contre les longues détentions préventives; d'appuyer la DAP sur sa deuxième mission qui est la réinsertion sociale des détenus et qui demeure aujourd'hui le volet le plus difficile pour la DAP du fait du manque de moyens financiers; d'augmenter la ration journalière à 1500 FCFA par détenus en lieu et place des 1000 FCFA actuellement en cours; la construction d’une maison d’accueil de suivi et d’orientation pour les anciens détenus; une indemnisation de toutes les victimes de longues détentions préventives »
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