La Direction générale des Douanes (DGD) dit avoir appris, par voie de presse, que l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS) a entamé une grève de soixante-douze (72) à compter de ce lundi 23 septembre 2019. « Le communiqué de presse par le canal duquel l’ACIS a présenté sa plateforme revendicative énumère, entre autres griefs évoqués, la dématérialisation des procédures de dédouanement et l’application des valeurs de correction. Pour rappel, la DGD avait proposé l’application de ces valeurs de correction comme palliatif aux difficultés que rencontre le secteur informel dans la mise en œuvre de la valeur transactionnelle adossée à l’Accord de l’Organisation mondiale du Commerce sur l’Evaluation en douane auquel le Sénégal est partie depuis 2001. Sous ce rapport, l’application de ces valeurs de correction est une faveur qui obéit à une logique d’accompagnement et de protection d’un maillon important du tissu industriel de notre économie et constitue des valeurs-plancher visant à assurer un minimum de garantie pour la mobilisation des recettes budgétaires » explique la douane dans un communiqué relaté par le journal "Le Témoin".
Le document ajoute qu’ « à l’approche de la fête de Tabaski, certains acteurs du secteur privé dont l’ACIS notamment avaient sollicité et obtenu le gel momentané de la mesure. Mieux, la DGD, en écho à cette demande et dans une démarche de concertation réaffirmée, avait convié toutes les parties prenantes (industriels, commerçants du secteur informel, commissionnaires en douane agrées, les organisations patronales, professionnelles et syndicales) dans une Commission d’Harmonisation desdites valeurs à l’effet d’examiner tous les points de divergence et de proposer des valeurs consensuelles. Cette Commission, qui a travaillé en parfaite entente avec tous les acteurs concernés, hormis l’ACIS qui a déserté les travaux dès les premières rencontres, a finalisé son rapport dont les modalités de mise en œuvre ont été récemment rendues opérantes par note de service du Directeur général des Douanes ».
« En conséquence, il apparaît de ce rappel et de la démarche inclusive adoptée que les valeurs de correction ne constituent guère une contrainte mais plutôt une opportunité offerte aux commerçants du secteur dit informel d’être mieux encadrés en vue de jouer pleine- ment leur partition dans l’économie composée par ailleurs d’industriels qui méritent également d’être protégés ».
Le document ajoute qu’ « à l’approche de la fête de Tabaski, certains acteurs du secteur privé dont l’ACIS notamment avaient sollicité et obtenu le gel momentané de la mesure. Mieux, la DGD, en écho à cette demande et dans une démarche de concertation réaffirmée, avait convié toutes les parties prenantes (industriels, commerçants du secteur informel, commissionnaires en douane agrées, les organisations patronales, professionnelles et syndicales) dans une Commission d’Harmonisation desdites valeurs à l’effet d’examiner tous les points de divergence et de proposer des valeurs consensuelles. Cette Commission, qui a travaillé en parfaite entente avec tous les acteurs concernés, hormis l’ACIS qui a déserté les travaux dès les premières rencontres, a finalisé son rapport dont les modalités de mise en œuvre ont été récemment rendues opérantes par note de service du Directeur général des Douanes ».
« En conséquence, il apparaît de ce rappel et de la démarche inclusive adoptée que les valeurs de correction ne constituent guère une contrainte mais plutôt une opportunité offerte aux commerçants du secteur dit informel d’être mieux encadrés en vue de jouer pleine- ment leur partition dans l’économie composée par ailleurs d’industriels qui méritent également d’être protégés ».
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