Il est 10 heures au Palais de la Justice de Dakar. Des citoyens qui nous sont pas au fait de la situation assaillent la devanture du temple de Thémis pour déposer ou retirer des papiers administratifs. Et d'autres encore viennent soutenir parents ou amis qui devait passer en jugement. Mais, grande à été leur déception en constatant que les travailleurs de la justice sont en grève.
Croisé devant le tribunal, Ortance Diabole, étudiante en première année d'histoire, a affiché sa déception face à cette situation. Venue de Kaolack tôt, elle a failli tomber des nues quand elle su qu'elle n'allait pas rentrer avec le document essentiel qui lui a valu d'avoir fait près de 190 kilomètres. « Je ne sais plus quoi faire. Je devais récupérer mon casier judiciaire pour compléter un dossier de demande de travail, et maintenant avec ces grèves illimitées des travailleurs de la Justice mon sort est scellé.»
Son cas, elle le partage presque avec Omar Fall, la soixantaine, qui a quitté son Louga natal pour assister à l'audience de son neveu, lequel a été renvoyés à une date ultérieure: «Je viens de Louga, mon neveu est là depuis 6 mois, et on peine à avoir une audience, car nous dit-on par manque de citation. Tout cela pour des grèves dont je ne comprends même pas les raisons », tonne-t-il. Avant de poursuivre : «je prie vraiment pour que cela cesse entre le gouvernement et les grévistes. Car nos familles croupissent dans ces lieux.
Avec sa jupe en velours noire et sa chemise grise, Sokhna Gueye la vingtaine n’a pas été avare en parole pour commenter le mouvement d'humeur pour elle, «ils sont tous pareils, l’intérêt du pays leur importe peu», martèle t-elle
Cette grève continue d’affecter sérieusement l’institution judiciaire, avec à la clé une paralysie du secteur, un dysfonctionnement du service public de la justice et entravant l’exercice du pouvoir judiciaire. Toutefois, à Dakar comme dans plusieurs localités du Sénégal, des candidats à différents concours qui ont besoin de documents administratifs tels que des Certificats de nationalité, des casiers judiciaires… ainsi que les prisonniers en instance de procès, voient leurs dossiers être renvoyés.
Croisé devant le tribunal, Ortance Diabole, étudiante en première année d'histoire, a affiché sa déception face à cette situation. Venue de Kaolack tôt, elle a failli tomber des nues quand elle su qu'elle n'allait pas rentrer avec le document essentiel qui lui a valu d'avoir fait près de 190 kilomètres. « Je ne sais plus quoi faire. Je devais récupérer mon casier judiciaire pour compléter un dossier de demande de travail, et maintenant avec ces grèves illimitées des travailleurs de la Justice mon sort est scellé.»
Son cas, elle le partage presque avec Omar Fall, la soixantaine, qui a quitté son Louga natal pour assister à l'audience de son neveu, lequel a été renvoyés à une date ultérieure: «Je viens de Louga, mon neveu est là depuis 6 mois, et on peine à avoir une audience, car nous dit-on par manque de citation. Tout cela pour des grèves dont je ne comprends même pas les raisons », tonne-t-il. Avant de poursuivre : «je prie vraiment pour que cela cesse entre le gouvernement et les grévistes. Car nos familles croupissent dans ces lieux.
Avec sa jupe en velours noire et sa chemise grise, Sokhna Gueye la vingtaine n’a pas été avare en parole pour commenter le mouvement d'humeur pour elle, «ils sont tous pareils, l’intérêt du pays leur importe peu», martèle t-elle
Cette grève continue d’affecter sérieusement l’institution judiciaire, avec à la clé une paralysie du secteur, un dysfonctionnement du service public de la justice et entravant l’exercice du pouvoir judiciaire. Toutefois, à Dakar comme dans plusieurs localités du Sénégal, des candidats à différents concours qui ont besoin de documents administratifs tels que des Certificats de nationalité, des casiers judiciaires… ainsi que les prisonniers en instance de procès, voient leurs dossiers être renvoyés.
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