Le nouveau rapport, intitulé « L'économie mobile : Afrique de l'Ouest 2018 », estime que la contribution de l'écosystème mobile de la région a été de 37 milliards de dollars l'année dernière, soit 6,5 % du PIB 1 , et s'accroîtra à 51 milliards de dollars (7,7, % du PIB) d'ici cinq ans. La contribution économique au cours de cette période sera stimulée par la forte croissance du nombre d'abonnés et le passage aux réseaux et services mobiles à haut débit.
« Le rapport d'aujourd'hui démontre le rôle essentiel joué par l'écosystème mobile en Afrique de l'Ouest pour stimuler la croissance économique, autonomiser les citoyens de la région, et atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies », a déclaré John Giusti, Directeur de la Réglementation de la GSMA. « Cependant, un travail supplémentaire s'avère nécessaire puisque plus de la moitié des citoyens de l'Afrique de l'Ouest ne sont pas encore connectés à un service mobile, les excluant ainsi des avantages socio-économiques offerts par le secteur mobile ».
Les grandes populations de jeunes stimulent la croissance du nombre d’abonnés.
À la fin de l'année 2017, il y avait 176 millions d’abonnés uniques 2 en téléphonie mobile dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest, qui comprend les 15 membres de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) 3 . Cela équivaut à un taux de pénétration de 47 % de la population de la région, contre seulement 28 % au début de la décennie. La forte croissance du nombre d'abonnés devrait continuer au cours des prochaines années. 72 millions d’abonnés supplémentaires à la téléphonie mobile sont prévus en Afrique de l'Ouest d'ici 2025, ce qui augmentera le taux de pénétration des abonnés pour atteindre 54 %. Une grande partie de cette croissance est attribuable à la situation démographique dans la région, étant donné que les grandes populations de jeunes devraient souscrire à des abonnements mobiles à mesure qu’ils atteignent l'âge adulte. Selon le rapport, plus de 40 % de la population dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne est âgée de moins de 16 ans.
Parallèlement, la transition vers la téléphonie mobile à haut débit en Afrique de l'Ouest est stimulée par l'expansion des réseaux 3G et 4G, la baisse des tarifs de données et l'accessibilité croissante aux téléphones intelligents (smartphones). Les réseaux 3G couvrent désormais les deux tiers de la population régionale, et l'adoption de la 4G est en progression rapide. En mars 2018, il existait 29 réseaux 4G (LTE) dans neuf pays d'Afrique de l'Ouest, dont six ont été lancés l'année dernière. Les réseaux 3G et 4G représentaient ensemble 36 % des connexions mobiles en Afrique de l'Ouest en 2017 et devraient atteindre 94 % du total d'ici 2025. Les opérateurs locaux ont prévu de dépenser 8 milliards de dollars (CAPEX) au cours des deux prochaines années pour
construire et mettre à jour leurs réseaux.
La croissance économique stimule le secteur de la téléphonie mobile et les emplois.
L'augmentation attendue de la contribution de l'écosystème mobile à l'économie de l'Afrique de l'Ouest au cours des cinq prochaines années sera principalement due aux gains de productivité. La plus grande disponibilité des réseaux mobiles à haut débit, par exemple, permettra d'améliorer l'accès à l'information et aux services, qui stimuleront à
leur tour l'efficacité des processus opérationnels dans de nombreux secteurs, notamment la finance et la santé.
Parallèlement à la contribution économique, l'écosystème mobile soutient également les emplois et contribue au financement public. L'année dernière, le secteur de la téléphonie mobile en Afrique de l'Ouest a fourni un emploi à plus de 200 000 personnes, surtout dans le commerce de détail et la distribution de services et de téléphones, et a contribué annuellement aux finances publiques à hauteur de 4 milliards de dollars. « Connecter une nouvelle génération d'abonnés en téléphonie mobile en Afrique de l'Ouest nécessite une nouvelle ère de collaboration entre le secteur et les gouvernements afin de mettre en place des politiques qui favorisent l'expansion du réseau, l'innovation et l'accessibilité », a ajouté John Giusti. « Outre le travail des opérateurs visant à développer et améliorer les réseaux, des efforts significatifs de la part des gouvernements à tous les niveaux s'avèrent nécessaires pour créer de bonnes conditions pour les investissements continus ».
« Le rapport d'aujourd'hui démontre le rôle essentiel joué par l'écosystème mobile en Afrique de l'Ouest pour stimuler la croissance économique, autonomiser les citoyens de la région, et atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies », a déclaré John Giusti, Directeur de la Réglementation de la GSMA. « Cependant, un travail supplémentaire s'avère nécessaire puisque plus de la moitié des citoyens de l'Afrique de l'Ouest ne sont pas encore connectés à un service mobile, les excluant ainsi des avantages socio-économiques offerts par le secteur mobile ».
Les grandes populations de jeunes stimulent la croissance du nombre d’abonnés.
À la fin de l'année 2017, il y avait 176 millions d’abonnés uniques 2 en téléphonie mobile dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest, qui comprend les 15 membres de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) 3 . Cela équivaut à un taux de pénétration de 47 % de la population de la région, contre seulement 28 % au début de la décennie. La forte croissance du nombre d'abonnés devrait continuer au cours des prochaines années. 72 millions d’abonnés supplémentaires à la téléphonie mobile sont prévus en Afrique de l'Ouest d'ici 2025, ce qui augmentera le taux de pénétration des abonnés pour atteindre 54 %. Une grande partie de cette croissance est attribuable à la situation démographique dans la région, étant donné que les grandes populations de jeunes devraient souscrire à des abonnements mobiles à mesure qu’ils atteignent l'âge adulte. Selon le rapport, plus de 40 % de la population dans de nombreux pays d'Afrique subsaharienne est âgée de moins de 16 ans.
Parallèlement, la transition vers la téléphonie mobile à haut débit en Afrique de l'Ouest est stimulée par l'expansion des réseaux 3G et 4G, la baisse des tarifs de données et l'accessibilité croissante aux téléphones intelligents (smartphones). Les réseaux 3G couvrent désormais les deux tiers de la population régionale, et l'adoption de la 4G est en progression rapide. En mars 2018, il existait 29 réseaux 4G (LTE) dans neuf pays d'Afrique de l'Ouest, dont six ont été lancés l'année dernière. Les réseaux 3G et 4G représentaient ensemble 36 % des connexions mobiles en Afrique de l'Ouest en 2017 et devraient atteindre 94 % du total d'ici 2025. Les opérateurs locaux ont prévu de dépenser 8 milliards de dollars (CAPEX) au cours des deux prochaines années pour
construire et mettre à jour leurs réseaux.
La croissance économique stimule le secteur de la téléphonie mobile et les emplois.
L'augmentation attendue de la contribution de l'écosystème mobile à l'économie de l'Afrique de l'Ouest au cours des cinq prochaines années sera principalement due aux gains de productivité. La plus grande disponibilité des réseaux mobiles à haut débit, par exemple, permettra d'améliorer l'accès à l'information et aux services, qui stimuleront à
leur tour l'efficacité des processus opérationnels dans de nombreux secteurs, notamment la finance et la santé.
Parallèlement à la contribution économique, l'écosystème mobile soutient également les emplois et contribue au financement public. L'année dernière, le secteur de la téléphonie mobile en Afrique de l'Ouest a fourni un emploi à plus de 200 000 personnes, surtout dans le commerce de détail et la distribution de services et de téléphones, et a contribué annuellement aux finances publiques à hauteur de 4 milliards de dollars. « Connecter une nouvelle génération d'abonnés en téléphonie mobile en Afrique de l'Ouest nécessite une nouvelle ère de collaboration entre le secteur et les gouvernements afin de mettre en place des politiques qui favorisent l'expansion du réseau, l'innovation et l'accessibilité », a ajouté John Giusti. « Outre le travail des opérateurs visant à développer et améliorer les réseaux, des efforts significatifs de la part des gouvernements à tous les niveaux s'avèrent nécessaires pour créer de bonnes conditions pour les investissements continus ».
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