Les chercheurs ont déclaré lundi avoir constaté une réduction de la mortalité chez certains malades infectés par le virus qui arrivent assez tôt dans les centres de soins.
Cela suscite des espoirs pour la mise à disposition des malades de ce médicament japonais déjà utilisé contre la grippe.
Cet essai clinique appelé JIKI est soutenu par de nombreux partenaires dont Médecins Sans Frontières (MSF) et la Croix Rouge.
Le projet de recherche a débuté le 17 décembre 2014 dans quatre centres de traitement Ebola à Guékédou, Nzérékoré, Macenta et Conakry.
Jusqu'à présent, 80 malades dont 69 adolescents ou adultes et 11 enfants ont participé.
Les résultats seront présentés mercredi lors de la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) à Seattle, aux Etats-Unis.
Les chercheurs espèrent que ces résultats préliminaires permettront d’utiliser l’antiviral "le plus tôt possible après l’apparition des symptômes", tout en explorant d'autres options thérapeutiques pour les malades à un stade avancé.
De son côté, MSF déplore que favipiravir n’ait aucun effet sur les patients les plus vulnérables.
Le Dr. Bertrand Draguez, directeur médical à MSF estime que “combiné au fait que ce ne sont que des résultats préliminaires, montre qu’il est vraiment trop tôt pour commencer à utiliser favipiravir en dehors d'un environnement contrôlé."
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