Accusé par certains d'être la personnalité sénégalaise qui est derrière le fracassant documentaire de la chaîne britannique BBC: "Sénégal, un scandale à 10 milliards de dollars", le journaliste Adama Gaye, qui est récemment sorti de prison, a tout nié avant d'affirmer tout de même avoir été la première personne à être contactée par Mayeni Jones.
"Qui a dit que j’ai tiré les ficelles ? (Ndlr, il s’emporte avant de répondre). Pour ce qui est de cette révélation qui a mis à nu le scandale petro-gazier au Sénégal, j’ai été la première personne que la journaliste a contactée via un ami à moi. Et quand elle s’est rapprochée de moi, je n’ai pas hésité à lui fournir les infos que je détenais", a-t-il révélé dans un entretien avec le journal Le Témoin.
Le journaliste d'ajouter que les autorités étatiques ne doivent s'en prendre qu'à elles-mêmes, puisqu'elles auraient pu donner leur version des faits quand la chaîne britannique les sollicitait à plusieurs reprises.
"Maintenant, il n’y a pas à vouloir traquer des ombres irrattrapables. Le problème que ce gouvernement devrait régler est celui de savoir comment se fait-il qu’une en- quête pareille a été menée sans qu’il n’ait pu donner lui- même son opinion là-dessus ? Parce que la journaliste a cherché à entrer en contact avec Aliou Sall et d’autres gens du gouvernement. Quand elle m’en a parlé, moi- même j’ai tout fait en ce sens, mais ils n’ont pas voulu se prononcer. Donc, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux- mêmes", dit-il.
"Qui a dit que j’ai tiré les ficelles ? (Ndlr, il s’emporte avant de répondre). Pour ce qui est de cette révélation qui a mis à nu le scandale petro-gazier au Sénégal, j’ai été la première personne que la journaliste a contactée via un ami à moi. Et quand elle s’est rapprochée de moi, je n’ai pas hésité à lui fournir les infos que je détenais", a-t-il révélé dans un entretien avec le journal Le Témoin.
Le journaliste d'ajouter que les autorités étatiques ne doivent s'en prendre qu'à elles-mêmes, puisqu'elles auraient pu donner leur version des faits quand la chaîne britannique les sollicitait à plusieurs reprises.
"Maintenant, il n’y a pas à vouloir traquer des ombres irrattrapables. Le problème que ce gouvernement devrait régler est celui de savoir comment se fait-il qu’une en- quête pareille a été menée sans qu’il n’ait pu donner lui- même son opinion là-dessus ? Parce que la journaliste a cherché à entrer en contact avec Aliou Sall et d’autres gens du gouvernement. Quand elle m’en a parlé, moi- même j’ai tout fait en ce sens, mais ils n’ont pas voulu se prononcer. Donc, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux- mêmes", dit-il.
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