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Sénégal 2050 : la formation professionnelle et l'enseignement supérieur comme moteurs de développement



Sénégal 2050 : la formation professionnelle et l'enseignement supérieur comme moteurs de développement
La formation professionnelle compte parmi les parents pauvres du système éducatif sénégalais. Le nouveau régime, dans sa nouvelle politique de développement dénommée Sénégal 2050 pour matérialiser les innovations dans ce secteur, a retenu les actions suivantes : 
- 1 la définition d’une offre de formation adaptée aux besoins de chaque pôle ; 
- 2 la généralisation de l’approche par les compétences ; 
- 3 la réorientation de certains élèves de l’enseignement général vers la formation professionnelle et 
technique ; 
- 4 l’orientation de 30 % des sortants du cycle fondamental vers la 
formation professionnelle et technique ;
 - 5 le renforcement des dispositifs 
d’apprentissage et de formation duals ; 
- 6 l’amélioration du dispositif des 
unités d’apprentissage et de production ; 
- 7 le renforcement de la gouvernance déconcentrée de la FPT et 
- 8 l’amélioration du financement de la FPT.

Le renforcement de l'enseignement supérieur

Pour une adéquation avec le marché de l’emploi, il est important d’aligner les offres de formation des universités aux besoins socio-économiques du pays. Dans cette lancée, il est également sorti du document les recommandations tendant à rendre l'enseignement supérieur beaucoup plus performante. 
Pour ce faire, il s’agira, selon les termes des experts : 
- 1 d'élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale de développement d’un enseignement supérieur adapté; 
-2 de réguler l’enseignement privé ; 
- 3 de réformer les curricula au niveau de l’enseignement supérieur ; 
- 4 de renforcer l’accès à l’Enseignement supérieur 
orienté vers les Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STEM) en 
rapport avec les pôles territoriaux ; 
- 5 améliorer la gouvernance et la qualité 
de l’enseignement supérieur et 
- 6 de renforcer la coopération, la mobilité et la recherche entre les universités, l’administration publique, le secteur privé et les centres de recherche. 

Les instituts de formation professionnels publics comme privés et universités du Sénégal étaient et sont toujours considérés comme étant "des usines de production de chômeurs". Pour les bonnes et simples raisons que les programmes d'enseignement étaient très en déphasage avec les besoins du marché de l'emploi. 


 

Babou Diallo

Lundi 14 Octobre 2024 - 19:00


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