Le juge Grégoire Diop a mis l’affaire de pourvoi en cassation de Khalifa Ababacar en délibéré au 3 janvier prochain. Une décision qui prouve, selon lui, que la justice n’est pas instrumentalisée par l’exécutif, si l'on en croît à Me Baboucar Cissé, avocat de l’Etat dans cette affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar.
«On a crié ourbi et orbi, qu’on voulait empêcher Khalifa de se présenter à l’élection présidentielle de 2019. En fait la Cour a carrément pris le contrepied de tout ce qui a été développé. Et, il appartient à la Cour Suprême de choisir sa date de délibéré », assène t-il
Et pour cause, indique-t-il, la Cour aurait pu statuer aujourd'hui, comme si elle aurait pu le faire demain ou au mois de janvier ou même au mois de février, la robe noire souligne que l'indépendance de la justice est une réalité au Sénégal.
Sur sa lancée, Me Cissé explique que ce qu’il faut retenir dans cette affaire, est que l’avocat général a conclu au rejet total des moyens développés par les requérants de Khalifa Sall et autres qui ont déposé des recours évoquant 40 moyens " qui ne sont pas sérieux et manquent de pertinence. Et même la question d’inconstitutionnalité."
"A ce niveau-là, nous avons largement prouvé et démontré, que l’inconstitutionnalité ne signifie pas, parce qu’eux, ce qu’ils veulent, c’est que le dossier soit transmis au conseil constitutionnel, sans pourtant que la Cour examine le recours. Or, la loi fait obligation à la Cour comme l’a rappelé l’avocat général, de voir si la solution du litige dépend de la saisine directe oui ou non du conseil constitutionnel."
«On a crié ourbi et orbi, qu’on voulait empêcher Khalifa de se présenter à l’élection présidentielle de 2019. En fait la Cour a carrément pris le contrepied de tout ce qui a été développé. Et, il appartient à la Cour Suprême de choisir sa date de délibéré », assène t-il
Et pour cause, indique-t-il, la Cour aurait pu statuer aujourd'hui, comme si elle aurait pu le faire demain ou au mois de janvier ou même au mois de février, la robe noire souligne que l'indépendance de la justice est une réalité au Sénégal.
Sur sa lancée, Me Cissé explique que ce qu’il faut retenir dans cette affaire, est que l’avocat général a conclu au rejet total des moyens développés par les requérants de Khalifa Sall et autres qui ont déposé des recours évoquant 40 moyens " qui ne sont pas sérieux et manquent de pertinence. Et même la question d’inconstitutionnalité."
"A ce niveau-là, nous avons largement prouvé et démontré, que l’inconstitutionnalité ne signifie pas, parce qu’eux, ce qu’ils veulent, c’est que le dossier soit transmis au conseil constitutionnel, sans pourtant que la Cour examine le recours. Or, la loi fait obligation à la Cour comme l’a rappelé l’avocat général, de voir si la solution du litige dépend de la saisine directe oui ou non du conseil constitutionnel."
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