Pour les futurs cycles de négociations, il y a désormais deux regroupements de mouvements armés en face du gouvernement malien. D’un côté le MNLA, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et une branche du Mouvement arabe de l’Azawad qui ont récemment signé une plateforme commune.
Samedi, ce sont trois autres mouvements qui ont signé, à leur tour, à Alger, une plateforme : la Coalition pour le peuple de l’Azawad (CPA), qui est une dissidence du MNLA, le regroupement des mouvements d’auto-défense sédentaires de la région de Gao, dans le nord du Mali, et une frange du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA). Cette frange est signataire des accords de Ouagadougou.
Le dialogue en ligne de mire
Tous ces mouvements s’engagent à privilégier la voie de la négociation, du dialogue avec Bamako. Le schéma futur des négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés se dessinent donc aujourd’hui nettement. Les facilitateurs seront notamment l’Algérie, le Maroc, l’ONU et l’ancien Premier ministre malien Modibo Keïta. Le Burkina Faso tiendra aussi un bout de la corde des négociations pour que les frères maliens discutent entre eux.
Source : Rfi.fr
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