Le Docteur Babacar Diop était face à la presse ce vendredi pour s'expliquer sur son récent séjour carcéral à la prison de Rebeuss et notamment sur son agression supposée par quatre gardes pénitentiaires. Ce qui lui aurait valu une admission à une clinique de la place, après sa libération provisoire de vendredi dernier.
Le leader des forces démocratiques du Sénégal (FDS) a dépeint un endroit hideux où l'administration exploite vilement les détenus. Sans parler de la violence accrue et récurrente des geôliers envers les prisonniers.
"De ce que j’ai vu et vécu en ce lieu, la maison d’arrêt de Rebeuss est un lieu de violence et de répression inouïes. Les geôliers n’y parlent que le langage de la violence et de la haine. Ils maltraitent les détenus et les violentent. Ils (les geôliers) les insultent, les piétinent et les frappent", déclare celui qui a été arrêté en compagnie de Guy Marius Sagna devant les grilles du Palais.
Le professeur d'Université de dénoncer également l'exploitation des prisonniers par l'administration qui les ferait travailler sans salaire. "L’exploitation de l’homme par l’homme, comme dirait Karl Marx, constitue une réalité bien vivante à Rebeuss. Les prisonniers travaillent tous les jours, du matin au soir, sans aucune rémunération. Plusieurs détenus ont construit le nouveau bâtiment R+1 de la prison, de la fondation à l’achèvement des travaux, et n’ont reçu comme rémunération que 30 000 FCFA. C’est donc un haut lieu de la servitude, pour plusieurs prisonniers dont la sentence n’a jamais été prononcée", déplore-t-il
Le leader des forces démocratiques du Sénégal (FDS) a dépeint un endroit hideux où l'administration exploite vilement les détenus. Sans parler de la violence accrue et récurrente des geôliers envers les prisonniers.
"De ce que j’ai vu et vécu en ce lieu, la maison d’arrêt de Rebeuss est un lieu de violence et de répression inouïes. Les geôliers n’y parlent que le langage de la violence et de la haine. Ils maltraitent les détenus et les violentent. Ils (les geôliers) les insultent, les piétinent et les frappent", déclare celui qui a été arrêté en compagnie de Guy Marius Sagna devant les grilles du Palais.
Le professeur d'Université de dénoncer également l'exploitation des prisonniers par l'administration qui les ferait travailler sans salaire. "L’exploitation de l’homme par l’homme, comme dirait Karl Marx, constitue une réalité bien vivante à Rebeuss. Les prisonniers travaillent tous les jours, du matin au soir, sans aucune rémunération. Plusieurs détenus ont construit le nouveau bâtiment R+1 de la prison, de la fondation à l’achèvement des travaux, et n’ont reçu comme rémunération que 30 000 FCFA. C’est donc un haut lieu de la servitude, pour plusieurs prisonniers dont la sentence n’a jamais été prononcée", déplore-t-il
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