Toutes les parties se sont exprimées ce mercredi 24 août. Les débats ont porté sur la peine à infliger. Comme Al Mahdi a plaidé coupable, le procureur a requis entre 9 et 11 ans de prison, conformément à un accord passé avec la défense. Accusation et défense ont voulu convaincre les juges que les 9 à 11 ans requis seraient une sentence appropriée, alors que la peine maximale encourue par Al Mahdi est de 30 ans.
« C'est un juste équilibre », a estimé le procureur. Un équilibre entre d'un côté, la gravité du crime, l'impératif d'apaiser les victimes et la nécessité d'un jugement dissuasif face à la multiplication des atteintes aux biens culturels dans le monde ; et de l'autre, les circonstances atténuantes propres à l'accusé. « Sa collaboration avec l'enquête, ses aveux et ses excuses doivent être pris en compte », a-t-il souligné.
Source: Rfi.fr
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