"Ce qui est un fait est que j’ai démissionné (du PAREN) et que je suis dans une phase de recule avec la politique partisane", a affirmé le docteur en droit constitutionnel Sango par ailleurs commissaire à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Il dit ne pas être "d’accord avec les justifications que le parti a données pour rejoindre la mouvance présidentielle".
"Je n’ai pas du tout apprécié que (le PAREN) tout comme les autres membres" de la mouvance "estiment que être dans l’opposition ce serait faire de l’opposition stérile comme si être opposant était un crime", a-t-il expliqué.
En déposant sa lettre de démission auprès de son président Tahirou Barry qui est devenu ministre de la Culture, le Dr Abdoul Karim Sango "entend (se) mettre un peu en retrait pour un temps".
Pour lui "c’est trop tôt de dire (qu’il va) rejoindre un autre parti", affirmant qu’il ne sait pas s’il va aller "dans un autre parti ou créer" sa propre formation politique ou encore "prendre la tête d’un mouvement citoyen".
"Je suis plus favorable à cette tendance (le mouvement citoyen) parce que faire de la politique dans notre pays ça demande trop de ruses dans lesquelles je ne suis pas trop fort", a indiqué Dr Sango.
Après l’élection de Roch Kaboré à la présidence, environ une vingtaine de partis ont formé une coalition pour soutenir le président dans la mise en œuvre de son programme quinquennat.
Source : Alerte Info
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