« Les concertations pour former le nouveau gouvernement ont commencé le jour même de lanomination de Mahamat Kamoun », indique une source proche de la primature. Mais depuis mardi soir, certaines formations politiques appellent à une suspension de ces négociations le temps de mener des discutions avec ceux qui refusent toujours d’entrer au gouvernement.
C’est le cas d’une partie de la société civile, qui estime que Mahamat Kamoun, en tant qu’ancien directeur de cabinet de Michel Djotodia, est trop lié avec la Seleka. C’est le cas aussi de la Seleka elle-même, qui n’entend pas participer au gouvernement. L’ex-rébellion ne critique pas la personne de Mahamat Kamoun, mais la manière dont il a été nommé. Elle reproche à la présidente Catherine Samba-Panza de ne pas l’avoir consultée.
Certains leaders, comme Martin Ziguélé demandent en conséquence au médiateur, le président congolais Denis Sassou Nguesso d'intervenir personnellement pour convaincre toutes les entités de former ensemble un vrai gouvernement d’union nationale.
En attendant, c'est ce jeudi matin que doit avoir lieu la passation de pouvoir avec André Nzapayéké. Dès 9h, heure locale (8h TU), Mahamat Kamoun prendra très officiellement, ses fonctions de Premier ministre.
Source : Rfi.fr
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement