C'est un front commun sans précédent contre le CSA. Quinze médias dont RFI et France 24 considèrent que la mise en demeure du gendarme de l'audiovisuel porte en germe le danger d'une autocensure afin d'éviter la sanction. En effet, en cas de récidive le CSA peut imposer des sanctions financières voire une suspension de programmes.
Dans leur lettre intitulée « L'information menacée », les directeurs des rédactions incriminées écrivent que leur mise en demeure jette « le discrédit sur le travail des rédactions de la quasi-totalité des radios et télévisions françaises publiques et privées ».
« Dans quelle autre grande démocratie reproche-t-on aux médias audiovisuels de rendre compte des faits en temps réel ? » poursuivent ces responsables. Et comment le CSA veut-il« renforcer encore le contrôle sur les médias audiovisuels français régulées quand l'information circule sans contrainte dans la presse écrite, sur les chaînes étrangères, tous les réseaux sociaux et les sites internet ? »
La radio Europe 1 vient de son côté de déposer un recours contre l'avertissement du CSA récusant le reproche d'avoir mis en danger les otages de l'Hyper Cacher par sa couverture des évènements.
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