Après cinq (5) jours de grève de la faim, la situation se complique davantage pour les sortants de la formation payante de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation (FASTEF) qui ne comptent toutefois pas reculer. Ils se radicalisent dans leurs positions. Selon le coordonnateurs du collectif, Youba Coly, les autorités tardent à réagir pour satisfaire leurs doléances. « Si cela continue ainsi, on risque de passer à la vitesse supérieure, ce que l'on ne souhaite pas », menace t-il dans la presse. « Au point où on est, il y a certains parmi nous qui sont prêts à s'immoler par le feu », révèle le coordonnateur du collectif.
Au total, 17 grévistes de la faim ont été évacués à l'hôpital et jusque-là. Les professeurs sont déterminés à se faire recruter. "Nous avons décidé de ne plus suivre les soins. Les autorités veulent que nous mourons ici, alors on opte pour la mort" selon leur charger de communication. Il n'y pas eu de réactions de la part des autorités. « Ce sont des gens complètement épuisés et arrivés à ce point, on n'imagine même pas ce qui peut arriver. Nos camarades sont de plus en plus déterminer à aller jusqu'au bout de ce combat » note M. Coly. Certains n'ont même plus la force de parler.
Il faut signaler que les rangs de ses grévistes de la faim continuent de grossir avec de nouvelles adhésions. Ils sont au total, au nombre de 447 professeurs. Cependant, ces derniers ont eu à rencontrer Mahmout Saleh, le Directeur de cabinet du président de la République le mardi. Ce dernier s'était engagé à régler ce problème, mais reconnait-il, c'est une question administrative.
« Le temps presse et la rentrée, c'est lundi. Les élèves qui n'ont pas de professeurs ne peuvent pas attendre. La qualité est là s'ils ont besoin de professeur de qualité. S'ils ont des contraintes budget, on peut faire des concessions », assure le coordonnateur. Toujours selon M. Coly, « ceux qui sont en grève ne sont pas des fils de riche et leurs parents ont hypothéqué leur patrimoine pour leur payer une formation », confit-il.
Pour eux, le mot d'ordre est le suivant: "En classe ou au cimetière".
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