Dans quelques semaines,cela va faire douze ans que Abdoulaye Wade a été élu Président de la République du Sénégal. Un immense espoir pour beaucoup de sénégalais, qui avait suscité une espérance d’une vie meilleure pour les populations sénégalaise et notamment en Casamance, où l’une des promesses de Wade était de résoudre le problème casamançais en 100 jours.
La Casamance, cette région sud du Sénégal en proie depuis 1981 à une rébellion armée au départ limitée de quelques individus, facilement gérable et réglable, mais le laxisme et la non prise en compte par les autorités Sénégalaises de Dakar des préoccupations de cette région pourtant qu’on le veuille ou non, bien particulière du reste du Sénégal.
Au fil du temps, la question a pris des proportions considérables et s’est internationalisée au début des années 90 avec le commencement de l’instabilité de cette région ouest africain jadis calme (Liberia, Sierra Léone, Cote d’Ivoire …) Les autorités sénégalaise ne sont pas du tout préoccupés par le sort des populations de cette région, la preuve… si c’était le cas, cette importante question aurait due trouver réponse plus de 30 ans que ça commencer.
Le manque de respect et de considération, il faut appeler les choses par leur nom et ne pas tourner autour du pot avec les salamalecs et autres honneurs que ne méritent pas les autorités sénégalaises avant et post alternance chargées de cette question Casamançaise, dont, in fine ils ont rendu encore plus triste, douloureux et compliqué à résoudre.
Il faut être claire et directe, nos familles, parents et amis vivant en Casamance sont tous les jours terrorisés et pris entre les deux camps, ceux de l’armée et ceux des rebelles, illustration encore avec la tuerie qui a fait 11 morts civile à Diagnon la semaine dernière. Le gouvernement sénégalais actuel est plus que préoccupé par des questions d’élections et de représentation que du règlement de ce drame Casamançais. Et ceci est simplement inacceptable pour les citoyens que nous sommes. Le rôle premier d’un Etat et d’un gouvernement est d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Et ceci est une exigence et un droit qu’il est bien utile de le leur rappeler ici encore une fois.
Je trouve inadmissible, irresponsable et criminel de la part des autorités sénégalaises d’avoir laisser pourrir cette question depuis plus de 30 ans. Plusieurs occasions se sont présentés pour permettre aux autorités un règlement pacifique de cette question, je citerais seulement deux :
L’arrivée de Wade au pouvoir avec un consensus jamais obtenu auparavant au sein de la classe politique et de l’ensemble du pays. Question qui pouvait être dénouer aisément par le fait que Abdoulaye Wade a eu ses premiers élus et députés dans cette région, bien avant son arrivée au pouvoir, en 1978.
Ensuite le naufrage du bateau le jola en septembre 2002, un événement aussi douloureux dont l’immense majorité des victimes étaient issue de la Casamance ; D’une douleur pareille, en ces circonstances exceptionnelles, on aurait pu en profiter pour amorcer un nouveau chapitre et le commencement d’une nouvelle page pour cette région du Sénégal.
Rien de tout cela, car simplement pour y parvenir, il fallait avoir une volonté, une ambition et un respect pour le Sénégal, la Casamance et ses populations, qualité et audace que les autorités sénégalaises n’ont pas.
En lieu et place, ils ont laissé pourrir la question avec le temps, en divisant et corrompant les différentes bandes rebelles qui se sont multipliées depuis, ou pire en faisant confiance à des personnes véreux et sans scrupules qui ne représentent rien qu’eux-mêmes et surtout de mauvaise foi. Ces « Messieurs Casamance » quand ils ont en charge du dossier casamançais, leur objectif premier c’est de se remplir leurs comptes en banque, de construire des villas à Dakar et d’épouser plusieurs femmes. Le Sénégal et la Casamance étant petit ; tout se sait, on sait qui est qui, et qui fait quoi…
Voila donc plus de 30 ans que cela dure… Aux autorités et responsables sénégalais, aux populations de Casamance qui en sont les premières victimes concernées de prendre leurs responsabilités. On en a assez des beaux discours enjoliveurs, des bonnes intentions d’âmes pieuses habituelles. On veut juste des actes concrets ce qu’il faut pour que la paix revienne dans cette partie sud du Sénégal et le plus vite serait le mieux.
La Casamance, cette région sud du Sénégal en proie depuis 1981 à une rébellion armée au départ limitée de quelques individus, facilement gérable et réglable, mais le laxisme et la non prise en compte par les autorités Sénégalaises de Dakar des préoccupations de cette région pourtant qu’on le veuille ou non, bien particulière du reste du Sénégal.
Au fil du temps, la question a pris des proportions considérables et s’est internationalisée au début des années 90 avec le commencement de l’instabilité de cette région ouest africain jadis calme (Liberia, Sierra Léone, Cote d’Ivoire …) Les autorités sénégalaise ne sont pas du tout préoccupés par le sort des populations de cette région, la preuve… si c’était le cas, cette importante question aurait due trouver réponse plus de 30 ans que ça commencer.
Le manque de respect et de considération, il faut appeler les choses par leur nom et ne pas tourner autour du pot avec les salamalecs et autres honneurs que ne méritent pas les autorités sénégalaises avant et post alternance chargées de cette question Casamançaise, dont, in fine ils ont rendu encore plus triste, douloureux et compliqué à résoudre.
Il faut être claire et directe, nos familles, parents et amis vivant en Casamance sont tous les jours terrorisés et pris entre les deux camps, ceux de l’armée et ceux des rebelles, illustration encore avec la tuerie qui a fait 11 morts civile à Diagnon la semaine dernière. Le gouvernement sénégalais actuel est plus que préoccupé par des questions d’élections et de représentation que du règlement de ce drame Casamançais. Et ceci est simplement inacceptable pour les citoyens que nous sommes. Le rôle premier d’un Etat et d’un gouvernement est d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Et ceci est une exigence et un droit qu’il est bien utile de le leur rappeler ici encore une fois.
Je trouve inadmissible, irresponsable et criminel de la part des autorités sénégalaises d’avoir laisser pourrir cette question depuis plus de 30 ans. Plusieurs occasions se sont présentés pour permettre aux autorités un règlement pacifique de cette question, je citerais seulement deux :
L’arrivée de Wade au pouvoir avec un consensus jamais obtenu auparavant au sein de la classe politique et de l’ensemble du pays. Question qui pouvait être dénouer aisément par le fait que Abdoulaye Wade a eu ses premiers élus et députés dans cette région, bien avant son arrivée au pouvoir, en 1978.
Ensuite le naufrage du bateau le jola en septembre 2002, un événement aussi douloureux dont l’immense majorité des victimes étaient issue de la Casamance ; D’une douleur pareille, en ces circonstances exceptionnelles, on aurait pu en profiter pour amorcer un nouveau chapitre et le commencement d’une nouvelle page pour cette région du Sénégal.
Rien de tout cela, car simplement pour y parvenir, il fallait avoir une volonté, une ambition et un respect pour le Sénégal, la Casamance et ses populations, qualité et audace que les autorités sénégalaises n’ont pas.
En lieu et place, ils ont laissé pourrir la question avec le temps, en divisant et corrompant les différentes bandes rebelles qui se sont multipliées depuis, ou pire en faisant confiance à des personnes véreux et sans scrupules qui ne représentent rien qu’eux-mêmes et surtout de mauvaise foi. Ces « Messieurs Casamance » quand ils ont en charge du dossier casamançais, leur objectif premier c’est de se remplir leurs comptes en banque, de construire des villas à Dakar et d’épouser plusieurs femmes. Le Sénégal et la Casamance étant petit ; tout se sait, on sait qui est qui, et qui fait quoi…
Voila donc plus de 30 ans que cela dure… Aux autorités et responsables sénégalais, aux populations de Casamance qui en sont les premières victimes concernées de prendre leurs responsabilités. On en a assez des beaux discours enjoliveurs, des bonnes intentions d’âmes pieuses habituelles. On veut juste des actes concrets ce qu’il faut pour que la paix revienne dans cette partie sud du Sénégal et le plus vite serait le mieux.
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