Le juge : Je vais vous rappeler les chefs d’accusation d’acte de terrorisme visant à porter atteinte à la sécurité, financement de terrorisme blanchiment de capitaux et apologie, est-ce que vous reconnaissez les faits ?
L’accusé : Non
Le juge : Pourquoi on vous a associé à ces faits.
L’accusé :Je connais des agents qui ont été appréhendés. Je travaille à liberté 6. Vers 4 heures du matin j’étais en train de dormir et des hommes ont frappé à ma porte en me demandant d’ouvrir la porte. Et, quand j’ai ouvert la porte, je me suis rendu compte que c’était la police. Après je suis parti avec eux dans mon lieu de travail. Ils ont ouvert le magasin. Et ils ont saisi mon ordinateur.
Le juge : Vous dites que vous n’avez rien à faire dans ce procès :
L’accusé : Parmi les prévenus je connais Imam Ndao, Makhtar Diokhané, Abdou Mbacké Bao
Le juge : Vous avez combien d’ordinateur.
Le prévenu Saliou Ndiaye : J’en ai deux
Le juge : Le contenu de votre ordinateur montre que vous étiez en contact avec d’autres personnes. Lesquelles ?
Le prévenu : Oui. C’est Oma, Abdallah Babou
Le juge : Quelles sont vos relations avec Abdallah Babou
Le prévenu : Nous avions des fréquentations. Je lui ai dit que je voulais aller en Afghânistan. Il avait promis de m’aider à partir mais par voie terrestre.
Le juge : Qui a proposé la destination ?
Le prévenu : C’est moi qui ai fait la proposition
Le juge : Pourquoi vous avez choisi cette destination ?
Le prévenu : En tant que jeune, je voulais souvent sortir et aller en voyage. Mais la Charia est obligatoire dans l’Islam et on m’a dit que dans ces pays ils appliquent bien la Charia. C’était pour mettre en pratique la théorie que j’avais de la charia.
Le juge : Au moment de l’exploitation de votre ordonnateur vous consultez souvent des sites islamiques.
Le prévenu : c’est vrai
Le juge : Pourquoi vous avez choisi l’Afghanistan ?
L’accusé : Le pays Afghanistan ne m’intéresse pas mais requérir de la connaissance pour ma religion.
Le juge : Pourquoi vous ne vous êtes pas rendu là-bas ?
L’accusé : J’étais en train de me préparer. Mais j’en ai parlé avec mon Tuteur. Mais c’est Imam Ndao qui m’a déconseillé de ne pas partir.
Le juge : Qui est votre Tuteur ?
L’accusé : Imam Badara Ndao
Le juge : Pourquoi vous avez laissé ici vous activités de commerce pour voyager ?
L’accusé : Je voulais retourner après avoir accompli ma mission
Le juge : Vous aviez entrepris un voyage parlez-nous de ce voyage ?
L’accusé: Je voulais aller en Syrie lors des massacres. Et Imam Ndao nous a dit que tous les efforts que nous pouvions faire pour aider nos compatriotes il fallait le faire. Je voulais aller aider mais pas pour le djihâd. Je n’avais pas cette intention.
Le juge : Pourquoi vous avez voulu partir cette fois-ci sans l’aval de votre tuteur ?
L’accusé : Imam Ndao avait l’expérience c’est pourquoi il m’a interdit d’y aller.
Le juge : Imam Ndao n’a jamais était en Syrie, comment il peut avoir l’expérience ?
L’accusé : Il n’a jamais été là-bas. Et il me disait que ce n’est pas sûr.
Le juge : Combien de fois vous avez rencontré Omar Diaby ?
L’accusé : 2 fois. Il m’a promis de m’amener et de me régler les problèmes de logement et tout. Omar Diaby est un franco-sénégalais.
Le juge : Qu’est-ce qu’il était lui ?
L’accusé : Il a les moyens. Il avait décidé de nous financer.
Le juge : Vous vous êtes rendu ensemble avec Matar Diokhané chez Omar Diaby. Pourquoi vous aviez souhaité la victoire des djihadistes. Pourquoi ?
L’accusé : Si l’Etat syrien veut combattre les djihadistes nous ne pouvons faire que riposter.
Le juge : Vous êtes poursuivi pour apologie du terrorisme ?
L’accusé : Dans ma tablette il y a eu deux vidéos. La première était une vidéo en or. La deuxième il y a eu une exécution.
Le juge : Comment il a été exécutif ?
L’accusé : Egorgé
Le juge : Pourquoi vous l’avez téléchargé ?
L’accusé : Pour rien. Par simple curiosité.
L’accusé : Non
Le juge : Pourquoi on vous a associé à ces faits.
L’accusé :Je connais des agents qui ont été appréhendés. Je travaille à liberté 6. Vers 4 heures du matin j’étais en train de dormir et des hommes ont frappé à ma porte en me demandant d’ouvrir la porte. Et, quand j’ai ouvert la porte, je me suis rendu compte que c’était la police. Après je suis parti avec eux dans mon lieu de travail. Ils ont ouvert le magasin. Et ils ont saisi mon ordinateur.
Le juge : Vous dites que vous n’avez rien à faire dans ce procès :
L’accusé : Parmi les prévenus je connais Imam Ndao, Makhtar Diokhané, Abdou Mbacké Bao
Le juge : Vous avez combien d’ordinateur.
Le prévenu Saliou Ndiaye : J’en ai deux
Le juge : Le contenu de votre ordinateur montre que vous étiez en contact avec d’autres personnes. Lesquelles ?
Le prévenu : Oui. C’est Oma, Abdallah Babou
Le juge : Quelles sont vos relations avec Abdallah Babou
Le prévenu : Nous avions des fréquentations. Je lui ai dit que je voulais aller en Afghânistan. Il avait promis de m’aider à partir mais par voie terrestre.
Le juge : Qui a proposé la destination ?
Le prévenu : C’est moi qui ai fait la proposition
Le juge : Pourquoi vous avez choisi cette destination ?
Le prévenu : En tant que jeune, je voulais souvent sortir et aller en voyage. Mais la Charia est obligatoire dans l’Islam et on m’a dit que dans ces pays ils appliquent bien la Charia. C’était pour mettre en pratique la théorie que j’avais de la charia.
Le juge : Au moment de l’exploitation de votre ordonnateur vous consultez souvent des sites islamiques.
Le prévenu : c’est vrai
Le juge : Pourquoi vous avez choisi l’Afghanistan ?
L’accusé : Le pays Afghanistan ne m’intéresse pas mais requérir de la connaissance pour ma religion.
Le juge : Pourquoi vous ne vous êtes pas rendu là-bas ?
L’accusé : J’étais en train de me préparer. Mais j’en ai parlé avec mon Tuteur. Mais c’est Imam Ndao qui m’a déconseillé de ne pas partir.
Le juge : Qui est votre Tuteur ?
L’accusé : Imam Badara Ndao
Le juge : Pourquoi vous avez laissé ici vous activités de commerce pour voyager ?
L’accusé : Je voulais retourner après avoir accompli ma mission
Le juge : Vous aviez entrepris un voyage parlez-nous de ce voyage ?
L’accusé: Je voulais aller en Syrie lors des massacres. Et Imam Ndao nous a dit que tous les efforts que nous pouvions faire pour aider nos compatriotes il fallait le faire. Je voulais aller aider mais pas pour le djihâd. Je n’avais pas cette intention.
Le juge : Pourquoi vous avez voulu partir cette fois-ci sans l’aval de votre tuteur ?
L’accusé : Imam Ndao avait l’expérience c’est pourquoi il m’a interdit d’y aller.
Le juge : Imam Ndao n’a jamais était en Syrie, comment il peut avoir l’expérience ?
L’accusé : Il n’a jamais été là-bas. Et il me disait que ce n’est pas sûr.
Le juge : Combien de fois vous avez rencontré Omar Diaby ?
L’accusé : 2 fois. Il m’a promis de m’amener et de me régler les problèmes de logement et tout. Omar Diaby est un franco-sénégalais.
Le juge : Qu’est-ce qu’il était lui ?
L’accusé : Il a les moyens. Il avait décidé de nous financer.
Le juge : Vous vous êtes rendu ensemble avec Matar Diokhané chez Omar Diaby. Pourquoi vous aviez souhaité la victoire des djihadistes. Pourquoi ?
L’accusé : Si l’Etat syrien veut combattre les djihadistes nous ne pouvons faire que riposter.
Le juge : Vous êtes poursuivi pour apologie du terrorisme ?
L’accusé : Dans ma tablette il y a eu deux vidéos. La première était une vidéo en or. La deuxième il y a eu une exécution.
Le juge : Comment il a été exécutif ?
L’accusé : Egorgé
Le juge : Pourquoi vous l’avez téléchargé ?
L’accusé : Pour rien. Par simple curiosité.
Autres articles
-
Campagne de distribution de médicaments contre les MTN : And Gueusseum appelle à l'engagement de ses membres
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"