« Kobane pleure et ses larmes sont nombreuses et froides comme la pluie », chante cette petite fille qui a enduré les quatre mois de siège, comme quelques centaines de familles comptant beaucoup de jeunes enfants et qui n’ont jamais pu se résigner à l’exil. C’est le cas, par exemple, de Wahida Rassoul, une mère de famille en train de cuisiner un plat de haricots secs avec une maigre ration de viande : « Le premier soir après la fin des combats, relate-t-elle,ça a été une joie incroyable, un sentiment indescriptible : on a eu l’impression de reprendre goût à la vie, de recommencer à vivre tout simplement. »
Alors que dans la ville désormais calme, on entend toujours voler les avions de la coalition qui bombarde au loin, Choresh Hassan, porte-parole des forces de défense populaires kurdes pour Kobane, explique les raisons de cette victoire : « Il est certain que l’aide de la coalition, surtout vers la fin quand ça devenait difficile pour nous, a été capitale face à l’armement lourd de Daesh. L’aide des peshmergas irakiens a compté aussi, mais le plus important a été la détermination de nos combattants. »
Dans les campagnes alentour, la guerre pour repousser la menace islamiste se poursuit, toujours avec l’aide de la coalition. Mais en ville, on pense déjà à la reconstruction, explique le maire de Kobane Mahammed Seydi : « Comme on peut le voir, la ville est totalement en ruines, il faut tout reconstruire. Nous étions un peuple pauvre, et maintenant, nous n’avons plus rien. Nous n’avons d’autre solution que de demander à la communauté internationale de nous apporter son soutien pour nous aider à redémarrer dans la vie en rebâtissant notre ville. »
-
Les États-Unis ont achevé le retrait militaire de leur dernière base au Niger
-
Urgent : le Premier ministre Gabriel Attal remettra « demain sa démission au président »
-
Présidentielle en Indonésie: le ministre de la Défense Prabowo Subianto largement en tête (projections)
-
Parlement européen: une députée lettone soupçonnée de collaboration avec le FSB russe
-
Russie: Boris Nadejdine, plus qu’un grain de sable dans la communication du Kremlin?