Des experts des Nations unies chargés de l’enquête sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, le 28 août dernier près de Damas. REUTERS/Mohamed Abdullah
D’abord, le plan établit que les armes chimiques seront détruites pour l’essentiel en-dehors de la Syrie. Il est prévu que l'ensemble de l'arsenal sera détruit d’ici le 30 juin 2014. Dans le détail, pour ce qui est des agents chimiques les plus toxiques, ils devront avoir été sortis du pays d’ici le 31 décembre, les moins nocifs auront jusqu'au 5 février 2014.
En Syrie même, les « munitions non chargées » auront été détruites d’ici le 31 janvier et les installations de production des armes chimiques démantelées d’ici le 15 mars. Le plan contient donc beaucoup de dates, un calendrier précis, mais aussi beaucoup de questions qui restent en suspens.
Des incertitudes persistent
On ne sait toujours pas dans quel pays ces armes vont être détruites. En effet, l’Albanie, un temps pressenti, a refusé.
De toute façon, l’OIAC a estimé ce vendredi 15 novembre que c’était plutôt le rôle de la communauté internationale, particulièrement des Etats-Unis et de la Russie, de trouver des partenaires.
Autre question sans réponse, celle qui concerne le financement de ces opérations et le matériel nécessaire. « Tout cela va être étudié finement dans les semaines qui viennent », explique l’OIAC. De fait la Suisse a déjà proposé du matériel, Moscou une assistance technique, la Norvège et le Danemark des navires pour transporter les armes hors de la Syrie.
Ce plan a été adopté par consensus explique l'OIAC, et en présence de la délégation syrienne, puisque la Syrie est membre de l'organisation depuis la mi-octobre, un premier pas qui lui avait évité des frappes américaines.
Source : Rfi.fr
En Syrie même, les « munitions non chargées » auront été détruites d’ici le 31 janvier et les installations de production des armes chimiques démantelées d’ici le 15 mars. Le plan contient donc beaucoup de dates, un calendrier précis, mais aussi beaucoup de questions qui restent en suspens.
Des incertitudes persistent
On ne sait toujours pas dans quel pays ces armes vont être détruites. En effet, l’Albanie, un temps pressenti, a refusé.
De toute façon, l’OIAC a estimé ce vendredi 15 novembre que c’était plutôt le rôle de la communauté internationale, particulièrement des Etats-Unis et de la Russie, de trouver des partenaires.
Autre question sans réponse, celle qui concerne le financement de ces opérations et le matériel nécessaire. « Tout cela va être étudié finement dans les semaines qui viennent », explique l’OIAC. De fait la Suisse a déjà proposé du matériel, Moscou une assistance technique, la Norvège et le Danemark des navires pour transporter les armes hors de la Syrie.
Ce plan a été adopté par consensus explique l'OIAC, et en présence de la délégation syrienne, puisque la Syrie est membre de l'organisation depuis la mi-octobre, un premier pas qui lui avait évité des frappes américaines.
Source : Rfi.fr
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