Le 1er mars, le gouvernement malien et une autre coalition favorable à l’accord qui fait état de maintenir "l’intégrité territoriale du Mali", ont paraphé le document ainsi que les Nations unies, l’Algérie, pays hôte des négociations et la France notamment.
La CMA, saluant "une bonne base travail" qui mérite d’être renégociée, a soutenu que le document "ne répond pas" à ses aspirations, selon son quartier général.
"La CMA a refusé de parapher ce document de compromis. (…) Par ce refus, la Coordination marque sa défiance à l’égard de la communauté internationale", a conclu le ministre Diop dans la note transmise à ALERTE INFO.
Ainsi, le chef de la diplomatie malienne "attire l’attention de la médiation et de toute la Communauté internationale sur l’urgence d’agir pour amener la CMA à prendre ses responsabilités pour éviter une détérioration de la situation", selon le texte.
"Le statu quo actuel nous expose à la recrudescence de la violence", a-t-il expliqué, ajoutant que "les groupes terroristes et de narcotrafiquants sont déterminés à faire dérailler le processus de paix".
Le 7 mars, cinq personnes ont été tuées à Bamako dans un attentat revendiqué par le groupe Al-Mourabitoune, proche de Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Le lendemain, "les villes de Gao et de Kidal ont été visées le lendemain par des tirs de roquettes", a rappelé M. Diop.
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