Le bateau de la marine royale des Pays-Bas a quitté dimanche le port de Dakar rempli de pick-ups, d’ambulances et de camions. Il y a là 160 voitures, encerclées par 80 containers qui contiennent des lits, des médicaments, environ 11 millions de gants, ainsi qu’un laboratoire mobile : au total, près de 1,4 tonne de matériel d’urgence et de véhicules.
« Nous sommes en route pour livrer ce matériel aux pays ouest-africains touchés par Ebola, détaille le capitaine Peter van den Berg. Il y a du matériel de transport pour faciliter le travail dans les zones enclavées, et également du matériel de protection pour les agents de santé. » Le matériel a été donné par neuf pays d’Europe pour soutenir les efforts des humanitaires sur le terrain. Au total, l’aide financière de l’Union européenne se monte à 35 millions d’euros.
Besoins en ressources humaines
Mais ces fonds sont encore bien loin de combler les besoins en ressources humaines : « Les ressources humaines restent le grand problème. Nous peinons à trouver des gens qualifiés, qui peuvent fournir ce type de soins, très intensifs et très usants. Il y a beaucoup de rotations parmi ces gens qui aident,explique Jan Eijkenaar, assistant technique au sein de l’aide humanitaire de la Commission européenne. Nous avons aussi besoin de formations pour les collègues africains qui sont sur place. »
Le navire militaire devrait accoster à Freetown mardi pour y décharger son matériel, avant de se rendre à Conakry puis à Monrovia. Selon les derniers bilans de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest aurait fait 5177 morts.
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso