Parmi les commissaires spéciaux nommés figurent deux anciens gouverneurs : Alex Kande au Kasaï central et Alphonse Ngoyi Kasanji au Kasaï oriental. Mais c’est surtout dans l’ex-Katanga que la majorité a voulu créer une rupture radicale : rupture avec l’administration de l’ancien gouverneur Moïse Katumbi Chapwe qui a repris sa liberté vis-à-vis de la mouvance présidentielle.
La gestion des quatre nouvelles entités de l'ex-Katanga a été confiée, pour la province du Lualaba, à l’ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement central Richard Muyej, le Tanganyka à Richard Ngoy Kitangala tandis que Raymond Mande Mutombo prend le Haut-Lomami et Félicien Katanga, le Haut-Katanga.
Selon les observateurs avertis, la majorité aura donc réussi à écarter de la gestion de l’ex-Katanga des proches de Moïse Katumbi Chapwe qui semblaient pourtant bien positionnés pour des élections des gouverneurs des provinces. Elections programmées mais annulées par la suite.
La nomination des commissaires spéciaux a été autorisée par la Cour constitutionnelle. Cette dernière avait demandé au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour assurer la gestion des provinces nouvellement créées.
Source : Rfi.fr
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