Abdoulaye Wade contre-attaque. Lors d’une réunion du comité directeur de son parti, l’ancien président a promis un mois de novembre de feu pour Macky Sall et un meeting le 22 novembre, avec ou sans autorisation.
Surtout, il s'est dit convaincu que Macky Sall et son ministre des Mines avaient reçu « des pots-de-vin » lors du règlement du contentieux qui a opposé Arcelor Mittal à l’Etat du Sénégal. Abdoulaye Wade s’en est aussi pris au frère du chef de l’Etat, Aliou Sall, qui aurait, selon lui, obtenu un permis de recherche et d’exploitation de pétrole, via Petro-Tim, qui l’a sous-traité à une autre entreprise. Le PDS (Parti démocratique sénégalais), de l’ex-président a l’intention de porter plainte contre l’Etat sur ces deux dossiers.
« Propos diffamatoires »
Dans un communiqué publié mercredi, le club des intellectuels et cadres républicains s’est déclaré indigné « des propos diffamatoires et ironiques de Maître Wade ». Et rappelle que l’ancien président « est un citoyen sénégalais » et que l’article 80 sur l’offense au chef de l’Etat s’applique aussi à lui.
Pour un membre de l’APR (Alliance pour la République), le parti présidentiel, « ce sont de fausses accusations, indignes d’un ancien chef d’Etat. Abdoulaye Wade ne cherche qu’à influencer le procès Karim Wade parce qu’il sait que la justice ira au bout ».
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