En Ouganda, la télévision NBS est première pour la couverture de l'information en direct. Elle en a fait sa priorité. Malgré tout, Kin Kariisa, le directeur exécutif, a décidé de suivre la directive du gouvernement interdisant la couverture en direct des manifestations de l'opposition, elles-mêmes d'ailleurs interdites. « Nous allons couvrir ces événements, mais ne pas diffuser en direct pour le moment, car le régulateur a été très clair. Nous avons eu des rendez-vous avec le régulateur et avec le ministre de l'Information et ils ont beaucoup insisté sur le fait que nous ne sommes pas censés couvrir la "campagne de défiance" en direct. Nous risquons de perdre nos licences, nous risquons de mettre au chômage nos employés », affirme-t-il.
Ne pas couvrir en direct, c'est aussi ce qu'a décidé la radio CBS, la radio du royaume ougandais. Elle avait déjà été durement touchée en 2009 pour avoir couvert en direct des émeutes. « Les autres radios ont été autorisées à diffuser après deux ou trois semaines, mais pour nous cela a duré treize mois et treize jours sans aucune raison. Donc vraiment nous ne couvrirons pas en direct, assume Ndiwalana-Kiwanuka, le directeur de la rédaction. Nous sommes surveillés de tellement près, donc nous devons être prudents. Et nous avons déjà testé cette situation donc nous sommes très vigilants avec ce que nous diffusons. »
L'Association nationale des radiodiffuseurs affirme avoir mis ses avocats sur le dossier. Elle assure ne connaître aucun élément légal permettant au gouvernement d'interdire la couverture médiatique en direct.
Ne pas couvrir en direct, c'est aussi ce qu'a décidé la radio CBS, la radio du royaume ougandais. Elle avait déjà été durement touchée en 2009 pour avoir couvert en direct des émeutes. « Les autres radios ont été autorisées à diffuser après deux ou trois semaines, mais pour nous cela a duré treize mois et treize jours sans aucune raison. Donc vraiment nous ne couvrirons pas en direct, assume Ndiwalana-Kiwanuka, le directeur de la rédaction. Nous sommes surveillés de tellement près, donc nous devons être prudents. Et nous avons déjà testé cette situation donc nous sommes très vigilants avec ce que nous diffusons. »
L'Association nationale des radiodiffuseurs affirme avoir mis ses avocats sur le dossier. Elle assure ne connaître aucun élément légal permettant au gouvernement d'interdire la couverture médiatique en direct.
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