Environ 55,9% des voix. C'est le score revendiqué au QG de campagne de Lalao Ravalomanana, même si du côté de la Commission électorale on reste prudent et qu'aucun résultat officiel n'a encore été publié. Une victoire de la candidate du parti TIM ne surprendrait toutefois personne. Elle était favorite du scrutin. Sa principale concurrente, Lalatiana Rakotondrazafy, soutenue par le Mapar d'Andry Rajoelina a d'ailleurs reconnu sa défaite à demi-mot. Et les deux formations devront donc se partager le pouvoir au conseil municipal.
Pourtant, même si elle a dirigé pendant un temps le groupe Tiko, l'empire familial, Lalao Ravalomanana n'a aucune expérience politique. Et de nombreux observateurs doutent de sa capacité à diriger la ville. En fait, dans la capitale, à travers son vote pour Lalao Ravalomanana, c'est son mari Marc Ravalomanana que la population a plébiscité. Il pourrait d'ailleurs jouer le rôle de conseiller auprès de sa femme.
L'ancien président, rentré d'exil depuis à peine dix mois, est donc bien de retour sur l'échiquier politique. Et pour lui, les élections communales ne représentent qu'un premier pas sur le chemin de la présidentielle de 2018. Au début des années 2000, il s'était déjà servi de son poste de maire d'Antananarivo comme tremplin pour devenir président de la République.
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso