Sous la pression croissante des producteurs, d’arachide, l’Etat du Sénégal est allé chercher en Arabie Saoudite les moyens d’éteindre le feu qui couvait dans le monde rural. En effet, la société internationale de commerce et de finance islamique (ITFC), une composante du groupe Banque Islamique de développement (BID), a signé jeudi un accord syndiqué de financement islamique (Mourabaha) de l’ordre de 75 millions de dollars américain avec le gouvernement du Sénégal. Cet argument va gonfler les coffres de la Suneor, à fin qu’elle solde une partie importante de la campagne arachidière 2015-2016.
Le gouvernement est depuis quelques temps l’objet d’un concert de récrimination des producteurs qui s’inquiètent de plus en plus de la mévente de leurs récoltes d’arachide. Avec ce financement, le Sénégal a recours à une porte de secours qui lui a déjà réussi dans le passé.
Après une bonne saison de pluies, la production totale du pays, pour la saison 2015-2016, est estimée à 1 000 000 de tonnes. Et compte tenu de l’importance cruciale de l’arachide dans la vie socio-économique du pays, la marge de manœuvre de l’Etat devait étroite, si la mévente décriée par les acteurs et les parties prenantes ne trouvait pas de solution.
Selon le journal « Enquête », dans cette opération de Mourabaha, l’Etat du Sénégal injecte de l’argent liquide dans les coffres de Suneor, sans contracter un emprunt avec intérêt. Et à la différence du système conventionnel, le Mourabaha offre des conditions de remboursement moins contraignantes.
Le gouvernement est depuis quelques temps l’objet d’un concert de récrimination des producteurs qui s’inquiètent de plus en plus de la mévente de leurs récoltes d’arachide. Avec ce financement, le Sénégal a recours à une porte de secours qui lui a déjà réussi dans le passé.
Après une bonne saison de pluies, la production totale du pays, pour la saison 2015-2016, est estimée à 1 000 000 de tonnes. Et compte tenu de l’importance cruciale de l’arachide dans la vie socio-économique du pays, la marge de manœuvre de l’Etat devait étroite, si la mévente décriée par les acteurs et les parties prenantes ne trouvait pas de solution.
Selon le journal « Enquête », dans cette opération de Mourabaha, l’Etat du Sénégal injecte de l’argent liquide dans les coffres de Suneor, sans contracter un emprunt avec intérêt. Et à la différence du système conventionnel, le Mourabaha offre des conditions de remboursement moins contraignantes.
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