En Guinée, une nouvelle date a été choisie pour le double scrutin controversé couplant législatives et référendum constitutionnel. Par décret lu à la radio nationale, le président de la République a de nouveau convoqué le corps électoral, pour le 22 mars cette fois-ci.
Personnes décédées
D’ici là, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) doit mettre en œuvre la recommandation de la Cedéao [Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest] qui préconise de retirer près de 2,5 millions d’électeurs dont les pièces justificatives n’ont pas été sauvegardées dans le fichier électoral, soit près d'un tiers des fichiers, dont des membres de la Céni. Parmi eux également, on trouve des personnes décédées ou qui ne se sont tout simplement pas présentées lors du dernier enrôlement, parce que déjà inscrites sur les listes.
Rien dans le code électoral n’y autorise la Céni qui doit donc se tourner vers la Cour constitutionnelle. « Si cela doit faire la paix dans notre pays, nous l’acceptons, déclare Djenab Camara Touré, directrice du fichier électoral à la Céni. Mais cette fois-ci, pour ces élections couplées, ces électeurs ne pourront pas voter conformément aux recommandations de la Cédéao ». Selon un juriste familier de l'institution, la Cour constitutionnelle peut prendre une telle décision au vu de l’urgence et du caractère exceptionnel de la situation.
« Solution bricolée et de court terme »
Reste la question des cartes d’électeurs déjà distribuées. « Ils ne voteront pas parce qu’on est sur la reprise des listes d’émargement, poursuit Djenab Camara Touré. Ils auront leur photo devant chaque bureau de vote pour dire qu’ils ne vont pas voter. Une équipe est en train de travailler sur un plan d’information et de sensibilisation de ces électeurs » pour ne pas créer d'incidents le jour du vote.
« C’est une solution bricolée et de court terme », analyse un diplomate. « Le fichier à 5 millions est encore loin d’être fiable, lance un commissaire sous couvert d’anonymat. Il faut relancer l’enrôlement ». Or, cette solution apparaît peu probable à huit jours du scrutin.
Personnes décédées
D’ici là, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) doit mettre en œuvre la recommandation de la Cedéao [Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest] qui préconise de retirer près de 2,5 millions d’électeurs dont les pièces justificatives n’ont pas été sauvegardées dans le fichier électoral, soit près d'un tiers des fichiers, dont des membres de la Céni. Parmi eux également, on trouve des personnes décédées ou qui ne se sont tout simplement pas présentées lors du dernier enrôlement, parce que déjà inscrites sur les listes.
Rien dans le code électoral n’y autorise la Céni qui doit donc se tourner vers la Cour constitutionnelle. « Si cela doit faire la paix dans notre pays, nous l’acceptons, déclare Djenab Camara Touré, directrice du fichier électoral à la Céni. Mais cette fois-ci, pour ces élections couplées, ces électeurs ne pourront pas voter conformément aux recommandations de la Cédéao ». Selon un juriste familier de l'institution, la Cour constitutionnelle peut prendre une telle décision au vu de l’urgence et du caractère exceptionnel de la situation.
« Solution bricolée et de court terme »
Reste la question des cartes d’électeurs déjà distribuées. « Ils ne voteront pas parce qu’on est sur la reprise des listes d’émargement, poursuit Djenab Camara Touré. Ils auront leur photo devant chaque bureau de vote pour dire qu’ils ne vont pas voter. Une équipe est en train de travailler sur un plan d’information et de sensibilisation de ces électeurs » pour ne pas créer d'incidents le jour du vote.
« C’est une solution bricolée et de court terme », analyse un diplomate. « Le fichier à 5 millions est encore loin d’être fiable, lance un commissaire sous couvert d’anonymat. Il faut relancer l’enrôlement ». Or, cette solution apparaît peu probable à huit jours du scrutin.
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