Avant d’être tués, les 20 enfants ont été mutilés. Leurs têtes ont été tranchées ou leurs parties génitales enlevées. Des pratiques qui rappellent la sorcellerie, notamment chez les brouteurs, les cybercriminels. Souvent, les kidnappeurs sont des proches, des domestiques. A Gagnoa, c'est une personne qui s'est fait passer pour un membre de la famille éloignée pour s'introduire dans la maison.
Ces informations risquent d'alimenter la psychose qui commence à gagner les parents. Ils répètent à leurs enfants de ne pas parler aux inconnus, mais certains refusent aussi qu'ils sortent seuls. Des rumeurs d'hommes suspects proposant à des enfants et à leurs nounous de les ramener en voiture, notamment à la sortie des écoles, sont relayées chaque jour ou presque.
La police demande aux parents d'alerter les autorités au plus vite dès que l'enlèvement est constaté, et rappelle qu'ils ont au moins pu arrêter un auteur. Plusieurs numéros de téléphone d'alerte ont été mis en place par le gouvernement en cas de disparition d'enfant, le 116 et le 170 notamment.
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