La chute de Ramadi a eu l'effet d'un électrochoc. Les milices chiites, les hommes de la mobilisation populaire ont été appelés en renfort. Le conseil provincial d’al-Anbar a donné son accord.
Mais combien d'hommes seront envoyés à al-Anbar ? On ne le sait pas. Trois mille combattants volontaires seraient arrivés dans la base militaire d’Habbaniyya. S’y ajoutent les 1 500 volontaires sunnites issus des tribus locales qui sont en cours d'entraînement, et les 6 000 membres de la police et de l'armée irakiennes. Soit environ 10 000 hommes pour l'instant.
On est loin du gros contingent mobilisé pour la libération de Tikrit, la dernière grosse ville reprise à Daech. La raison est simple. Des combats ont encore lieu dans différentes zones dites libérées, et la mobilisation populaire doit aussi assurer la défense de Bagdad et la protection des villes comme Najaf, Samarra et Kerbala.
La contre-offensive se prépare, mais elle n'est pas imminente. Il va falloir attendre. Du côté du bureau du gouverneur, on parle de planification en cours pour trouver la meilleure stratégie. Si les Irakiens croyaient encore il y a quelques semaines à une victoire rapide sur l'organisation Etat islamique, ils savent aujourd’hui que ce sera long, voire très long.
-
Guerre au Proche-Orient: deux frappes meurtrières dans le centre de Beyrouth
-
Inondations en Espagne : le bilan humain dépasse les 200 morts
-
Présidentielle américaine: Donald Trump suggère de mettre Liz Cheney face à des armes braquées sur elle
-
Guerre à Gaza: un black-out médiatique sans précédent et un nombre record de journalistes tués
-
Inondations en Espagne: la solidarité s'organise pour approvisionner et nettoyer