Le ministre des Affaires étrangères égyptien était venu pour parler de questions internationales : la Syrie, la Palestine et la réforme de la Ligue arabe. Mais Nabil Fahmi a vite compris que la situation politique de son pays faisait polémique.
En Algérie, on accepte mal le fait que les Frères musulmans soient désignés comme terroristes. Une situation similaire aux années 90 : « Il est normal que la situation égyptienne ait un retentissement ici, sans pour autant que l’Algérie se mêle de notre situation. Et c’est ce que nous attendons de nos amis algériens. Tout comme à l’époque nous nous préoccupions de ce qui se passait en Algérie, sans pour autant, nous en mêler », déclare Nabil Fahmi.
Appel à la mobilisation
La veille de l’arrivée du ministre, les partis islamistes algériens avaient lancé un appel à la mobilisation, pour s’opposer à un gouvernement qu’ils considèrent comme illégitime. Mais face aux critiques, le ministre des Affaires étrangères algérien, Ramdane Lamara, est intraitable : « L’Algérie reconnaît les Etats, pas les gouvernements ni les régimes. Les relations de l’Algérie continuent donc avec les Etats quelque soient les problèmes internes du pays ».
Et en réponse à un journaliste, le ministre a lancé : « C’est le président qui dirige la politique extérieure du pays, pas les partis ».
Source : Rfi.fr
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