Après un mois de captivité du père Georges Vandenbeusch, ses proches commencent à s'organiser. Mais ils hésitent : faut-il miser sur la discrétion ou au contraire sur la médiatisation ? Pour Jean, son cousin, qui précise être en relation étroite avec le Quai d’Orsay, il faut trouver le juste équilibre.
Réunis dans un comité de soutien, ses proches ne disposent que de peu d'information. Seule certitude, ou presque : le prêtre Georges Vandenbeusch, enlevé le 13 novembre dans sa paroisse du nord du Cameroun par une quinzaine d'hommes en armes, est actuellement détenu quelque part au nord du Nigeria voisin, par Boko Haram. Le groupe jihadiste nigérian a revendiqué l’enlèvement quelques jours plus tard.
Mais depuis, rien. Aucune preuve de vie audio ou vidéo qui pourrait donner une idée des conditions de détention ou de l'état de santé du père Georges, âgé de 42 ans, n’a été communiquée. « Ce serait difficile de le voir, mais nous serions heureux de le savoir bien traité », explique son cousin.
La mobilisation s'articule autour d'une page Facebook, « Soutien au père Georges Vandenbeusch ». Elle se limite pour le moment à des veillées de prières dans les églises du diocèse de Nanterre, auquel le père Georges appartient. Une solidarité discrète, pour le moment, pour permettre aux éventuelles négociations de se dérouler sans pression médiatique, sans que le père Georges, qui entame son deuxième mois de captivité, ne tombe pour autant dans l'oubli. Le juste équilibre.
Source : Rfi.fr
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