Le fonds FONSIS-PME-SAED, né du partenariat entre le fonds souverain des investissements stratégiques (Fonsis) et la Société d’aménagement et d’exploitation de terre du delta et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (Saed), a permis la remise, ce mardi, d’un financement d’un montant de 200 millions de Fcfa aux entreprises : LOCASER, qui active dans la réparation et la maintenance de matériels agricoles et d’irrigations et BD FOODS, qui est une entreprise agricole, spécialisée dans la culture et la commercialisation du riz. Chacune de ces sociétés a reçu 100 millions de Fcfa.
Ce financement n’est pas tombé dans les mains de n’importe qui. Les promoteurs de BD FOODS, sont des jeunes dont la moyenne d’âge est de 23 ans, qui ont fait leurs études en France.
Mamadou Ba, diplômé en mathématique et en informatique est le récipiendaire du chèque destiné à BD FOODS. Lors de sa prise de parole, il est revenu sur la date de démarrage de leurs activités.
« Notre aventure a démarré il y a trois ans avec une activité centrée sur la collecte et la transformation des riz et de renforcer l’action de riz de la vallée. Après l’étude de marché, notre entreprise BD Foot a mis en place un réseau de producteur et de transformateurs auxquels nous avons soumis un cahier des charges explicite, spécifique vers la quête des consommateurs sénégalais », a rappelé Mamadou Ba
"Ca va nous permettre de créer 1000 emplois sur..."
Selon lui, les 100 millions reçus leurs permettraient d’élargir et de booster leur production : «A un certain niveau, cela permet de renforcer les conforts de la société et d’envisager la mise en place d’infrastructures de stockage, une usine de transformation ainsi que d’un programme de vente accréditation avec les agriculteurs ». Cela leur permettraient aussi d’augmenter la main d’œuvre : « Cette nouvelle base va nous permettre de créer une trentaine d’emplois directs, environs 600 emplois indirects et plus 1000 emplois induits sur toute la chaîne de valeur ».
Samba Niébe Ka, Dg du Saed lui a annoncé que : « Le Fonsis a mis un fond d’1 milliard qui permet d’anticiper et de participer à l’atteinte de l’autosuffisance en riz ». Et dont l’objectif : « est de participer au développement de l’agriculture à travers l’accès au financement et à l’investissement des PME PMI dans la zone et la création de richesses et d’emplois pour la jeunesse sénégalaise ».
Selon de Dg du Saed : « Le gouvernement, dans sa politique d’appui au secteur privé demande au FONSIS d’allouer jusqu'à 20% de ses ressources au développement des PME sénégalaises dont celles de la Vallée du Fleuve Sénégal où les opportunités d’investissement sont réelles. Cette option du gouvernement s’inscrit en droite ligne avec les orientations du PSE qui place la vallée du fleuve Sénégal comme l’un des principaux corridors céréaliers », a dit Samba Niebé Ba.
"Notre agriculture est en train de changer"
Ibrahima Kane, Dg Fonsis lui, durant son allocution a précisé que : « La loi portant la création du Fonsis lui confère la mission principale de promouvoir le rôle de l’Etat du Sénégal en tant qu’investisseur partenaire du secteur privé en particulier des PME ». Il a aussi, revenu sur le partenariat que le Fonsis entretient avec ses entreprises partenaires : « Je rappelle que l’investissement en capital est un investissement particulier, il s’agit pour l’investisseur d’être actionnaire au même titre que le promoteur, de prendre les mêmes risques, d’investir sans garantis, et qu’ensuite cet investissement et ce travail commun avec l’investisseur puisse permettre à l’entreprise d’aller chercher de la crédibilité du financement auprès des autres banques de la garantis, auprès du Fongip et si tout se passe bien de nous racheter à la fin de la période d’incubation et de continuer son développement », a expliqué le Dg.
« L’agriculture telle qu’elle est définie aujourd’hui est un des domaines d’investissement nécessitant le plus de capitaux. Notre agriculture est en train de changer et dans ce cadre le Fonsis sera aux côtés des promoteurs, aux cotés des politiques publiques et des institutions sans lesquelles nous ne pouvons pas intervenir, sans lesquelles nous ne pouvons pas avoir la visibilité technique. Nous continuerons ensemble à porter l’assistance nécessaire au développement de notre économie, de nos entreprises, de nos entrepreneurs et la création d’emploi et de richesse pour notre économie », a conclu Ibrahima Kane.
Ce financement n’est pas tombé dans les mains de n’importe qui. Les promoteurs de BD FOODS, sont des jeunes dont la moyenne d’âge est de 23 ans, qui ont fait leurs études en France.
Mamadou Ba, diplômé en mathématique et en informatique est le récipiendaire du chèque destiné à BD FOODS. Lors de sa prise de parole, il est revenu sur la date de démarrage de leurs activités.
« Notre aventure a démarré il y a trois ans avec une activité centrée sur la collecte et la transformation des riz et de renforcer l’action de riz de la vallée. Après l’étude de marché, notre entreprise BD Foot a mis en place un réseau de producteur et de transformateurs auxquels nous avons soumis un cahier des charges explicite, spécifique vers la quête des consommateurs sénégalais », a rappelé Mamadou Ba
"Ca va nous permettre de créer 1000 emplois sur..."
Selon lui, les 100 millions reçus leurs permettraient d’élargir et de booster leur production : «A un certain niveau, cela permet de renforcer les conforts de la société et d’envisager la mise en place d’infrastructures de stockage, une usine de transformation ainsi que d’un programme de vente accréditation avec les agriculteurs ». Cela leur permettraient aussi d’augmenter la main d’œuvre : « Cette nouvelle base va nous permettre de créer une trentaine d’emplois directs, environs 600 emplois indirects et plus 1000 emplois induits sur toute la chaîne de valeur ».
Samba Niébe Ka, Dg du Saed lui a annoncé que : « Le Fonsis a mis un fond d’1 milliard qui permet d’anticiper et de participer à l’atteinte de l’autosuffisance en riz ». Et dont l’objectif : « est de participer au développement de l’agriculture à travers l’accès au financement et à l’investissement des PME PMI dans la zone et la création de richesses et d’emplois pour la jeunesse sénégalaise ».
Selon de Dg du Saed : « Le gouvernement, dans sa politique d’appui au secteur privé demande au FONSIS d’allouer jusqu'à 20% de ses ressources au développement des PME sénégalaises dont celles de la Vallée du Fleuve Sénégal où les opportunités d’investissement sont réelles. Cette option du gouvernement s’inscrit en droite ligne avec les orientations du PSE qui place la vallée du fleuve Sénégal comme l’un des principaux corridors céréaliers », a dit Samba Niebé Ba.
"Notre agriculture est en train de changer"
Ibrahima Kane, Dg Fonsis lui, durant son allocution a précisé que : « La loi portant la création du Fonsis lui confère la mission principale de promouvoir le rôle de l’Etat du Sénégal en tant qu’investisseur partenaire du secteur privé en particulier des PME ». Il a aussi, revenu sur le partenariat que le Fonsis entretient avec ses entreprises partenaires : « Je rappelle que l’investissement en capital est un investissement particulier, il s’agit pour l’investisseur d’être actionnaire au même titre que le promoteur, de prendre les mêmes risques, d’investir sans garantis, et qu’ensuite cet investissement et ce travail commun avec l’investisseur puisse permettre à l’entreprise d’aller chercher de la crédibilité du financement auprès des autres banques de la garantis, auprès du Fongip et si tout se passe bien de nous racheter à la fin de la période d’incubation et de continuer son développement », a expliqué le Dg.
« L’agriculture telle qu’elle est définie aujourd’hui est un des domaines d’investissement nécessitant le plus de capitaux. Notre agriculture est en train de changer et dans ce cadre le Fonsis sera aux côtés des promoteurs, aux cotés des politiques publiques et des institutions sans lesquelles nous ne pouvons pas intervenir, sans lesquelles nous ne pouvons pas avoir la visibilité technique. Nous continuerons ensemble à porter l’assistance nécessaire au développement de notre économie, de nos entreprises, de nos entrepreneurs et la création d’emploi et de richesse pour notre économie », a conclu Ibrahima Kane.
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