"L’élimination de la faim nécessite l’engagement de tout un chacun : ni la FAO ni aucune autre agence ou aucun gouvernement ne peut gagner cette guerre tout seul", a notamment Graziano da Silva, mardi au cours de sa première conférence de presse, tenue deux jours après sa prise de fonction.
Graziano da Silva, cité dans un communiqué transmis à l’APS, a annoncé que cet objectif figurait au nombre des priorités de son mandat devant s’achever dans trois ans et demi.
Sur cette base, ‘’la FAO accordera un soutien accru à un certain nombre de pays à faible revenu et à déficit alimentaire, notamment ceux qui sont confrontés à des crises prolongées’’, a-t-il indiqué.
Le nouveau directeur général de la FAO a par ailleurs assuré qu’il avait l’intention de travailler "de la manière la plus transparente et démocratique" avec les Etats membres, les agences de l’ONU, le secteur privé, la société civile et les autres partenaires, selon le communiqué.
"Nous devons rebâtir la confiance entre le Secrétariat et les Etats membres pour progresser, a-t-il déclaré. A cet égard, j’ai l’intention de promouvoir des relations transparentes et constructives avec les Etats membres et les organes directeurs de la FAO".
Il a également indiqué qu’il s’emploierait à rendre la FAO ‘’plus efficace et réactive grâce à la réduction des coûts administratifs et à des gains d’efficience’’.
Graziano da Silva a dit, selon cette source, que ‘’les coupes pour une efficience accrue ne devraient pas nuire au travail technique de la FAO mais (…) permettraient au contraire de renforcer l’assistance directe de l’Organisation aux pays’’.
"Je suis persuadé que l’organisation peut apporter une contribution significative et croissante à la sécurité alimentaire, à la production et à la consommation alimentaires durables dans le monde", a-t-il conclu.
Auparavant, il a évoqué ses autres priorités dont la nécessité de ‘’progresser vers des systèmes de production et de consommation alimentaires plus durables’’.
Pour le reste, il s’agit pour lui d’assurer ‘’une plus grande équité dans la gestion mondiale de l’alimentation’’, de ‘’compléter la réforme et la décentralisation de la FAO’’ et de ‘’développer la coopération sud-sud’’.
Source : APS
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