Le Professeur Omero MARONGIU, sociologue français et vice-président en charge des programmes de Djagora University, récemment implantée à Dakar, est actuellement à Dakar dans le cadre d'un programme relatif à l'employabilité des jeunes en Afrique. Nous en avons profité pour le questionner sur sa vision de l'évolution de l'emploi en Afrique sub-saharienne. Le Pr MARONGIU a souligné que les Africains possèdent des talents et des l’intelligence, mais il existe malheureusement un déficit de politiques publiques d'éducation en phase avec les besoins du marché de l'emploi qui affecte les jeunes générations.
Selon le professeur, à l’heure de la mondialisation des échanges culturels et commerciaux, l’Afrique doit éradiquer la fuite des cerveaux en offrant une formation supérieure de qualité mais également des débouchés professionnels. «Le développement de l’Afrique a besoin d’Africains qualifiés et avec des compétences d’aujourd’hui et de demain», a affirmé par ailleurs ce dernier.
Le potentiel humain est présent, le savoir-faire de base également ; le professeur souligne, à titre d'exemple, que le Sénégal devrait s'appuyer sur une vision différente de l'économie informelle, qui représente 70 % de l'activité économique globale et qui pourvoit 90 % des emplois, selon différentes études conduites ces dernières années.
Mais un regard renouvelé, qui consisterait à intégrer par exemple la notion de compétences génériques pour élaborer un référentiel propre à la réalité du Sénégal et non pas importé comme un copier-coller, nécessite aussi de rompre avec une vision très européenne ou occidentale de la réalité africaine, et l'enjeu est ici colossal pour les chantiers sénégalais en matière d'éducation et d'emploi. Des référentiels très pertinents existent en la matière, mais rien ne remplacera une réflexion intra-africaine non dépendante d'enjeux externes.
Le Pr Omero MARONGIU travaille actuellement sur des programmes qui mettent l’accent sur l’employabilité immédiat des étudiants et répondent ainsi à besoin de plus en plus grandissant. L'idée est de fourni aux entreprises et aux organisations une main d’œuvre hautement qualifié et aussi palier une carence de compétences dans certains domaines tels que l’aéronautique et l’informatique où beaucoup de progrès doivent être apportés.
En partenariat avec un groupe d'universités américaines, marocaines et sénégalaises, les programmes développés au titre de Djagora University visent un taux de placement assez élevée de ses futurs diplômés. L'ambition est à la taille du potentiel africain, il s'agit de former des étudiants opérationnels immédiatement avec un métier qualifiant et de rompre ainsi avec les méthodes anciennes qui n’ont pas réussi à s’adapter aux changements et aux évolutions récentes de la technologie et du management.
Selon le professeur, à l’heure de la mondialisation des échanges culturels et commerciaux, l’Afrique doit éradiquer la fuite des cerveaux en offrant une formation supérieure de qualité mais également des débouchés professionnels. «Le développement de l’Afrique a besoin d’Africains qualifiés et avec des compétences d’aujourd’hui et de demain», a affirmé par ailleurs ce dernier.
Le potentiel humain est présent, le savoir-faire de base également ; le professeur souligne, à titre d'exemple, que le Sénégal devrait s'appuyer sur une vision différente de l'économie informelle, qui représente 70 % de l'activité économique globale et qui pourvoit 90 % des emplois, selon différentes études conduites ces dernières années.
Mais un regard renouvelé, qui consisterait à intégrer par exemple la notion de compétences génériques pour élaborer un référentiel propre à la réalité du Sénégal et non pas importé comme un copier-coller, nécessite aussi de rompre avec une vision très européenne ou occidentale de la réalité africaine, et l'enjeu est ici colossal pour les chantiers sénégalais en matière d'éducation et d'emploi. Des référentiels très pertinents existent en la matière, mais rien ne remplacera une réflexion intra-africaine non dépendante d'enjeux externes.
Le Pr Omero MARONGIU travaille actuellement sur des programmes qui mettent l’accent sur l’employabilité immédiat des étudiants et répondent ainsi à besoin de plus en plus grandissant. L'idée est de fourni aux entreprises et aux organisations une main d’œuvre hautement qualifié et aussi palier une carence de compétences dans certains domaines tels que l’aéronautique et l’informatique où beaucoup de progrès doivent être apportés.
En partenariat avec un groupe d'universités américaines, marocaines et sénégalaises, les programmes développés au titre de Djagora University visent un taux de placement assez élevée de ses futurs diplômés. L'ambition est à la taille du potentiel africain, il s'agit de former des étudiants opérationnels immédiatement avec un métier qualifiant et de rompre ainsi avec les méthodes anciennes qui n’ont pas réussi à s’adapter aux changements et aux évolutions récentes de la technologie et du management.
Abondant dans le même sens, Professeur Dr. J. Rodney TURNER, interpellé sur la question du rôle et la place du management de projet pour le développement de l’Afrique, a déclaré que le management de projet est la clé du développement. Il donne l’exemple de la Chine qui, selon lui, emploie 50% de son Produit Intérieur Brut (PIB) pour développer les grandes infrastructures. Selon ce dernier, le management de projet permet de développer d’autres infrastructures de l’économie et de l’industrie.
«Nous avons tendance à confiner le projet de management à d’autre secteurs de l’économie», a indiqué le Professeur lors d’un point de presse tenu au Centre d’Études Avancées et de Recherches en Management de Projet, Programme et Portefeuille (CASR3PM).
«Nous avons tendance à confiner le projet de management à d’autre secteurs de l’économie», a indiqué le Professeur lors d’un point de presse tenu au Centre d’Études Avancées et de Recherches en Management de Projet, Programme et Portefeuille (CASR3PM).
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