Toutes ces annonces n’ont rien changé. Les Algériens sont déjà présents en nombre dans le centre-ville d’Alger. Il y a des hommes, des femmes, des enfants avec toujours beaucoup de drapeaux. Le dispositif policier est moins visible sur les grandes artères du centre-ville que les semaines passées, même s’il est toujours présent et que les hélicoptères survolent le centre d’Alger.
La gendarmerie a par ailleurs placé des barrages filtrants aux entrées de la capitale, ce qui complique l’accès pour les automobilistes.
Dans les rangs des manifestants, les pancartes montrent que les positions n’ont pas bougé. Ceux qui protestent estiment que le pouvoir revient au peuple et qu’il faut l’écouter. On peut voir, par exemple, ces slogans : « Le peuple veut qu’ils s’en aillent tous », « C’est notre pays et on fait ce que l’on veut ».
Juger les affaires de corruption
Certains demandent même à ce que des personnalités politiques soient jugées, notamment sur les affaires de corruption. L’enjeu aujourd’hui c’est de savoir si cette manifestation va se passer dans le calme, car la semaine dernière il y a eu des dizaines de blessés, notamment à cause de mouvements de foule provoqués par l’utilisation des gaz lacrymogènes de la police.
Il y a eu aussi cette semaine plusieurs arrestations. Des manifestantes dénudées présentes dans un commissariat et l’intervention des forces de sécurité dans la faculté de droit d’Alger. Reste à voir comment les Algériens vont réagir à ce qu’ils considèrent déjà comme des tentatives de réprimer le mouvement.
La gendarmerie a par ailleurs placé des barrages filtrants aux entrées de la capitale, ce qui complique l’accès pour les automobilistes.
Dans les rangs des manifestants, les pancartes montrent que les positions n’ont pas bougé. Ceux qui protestent estiment que le pouvoir revient au peuple et qu’il faut l’écouter. On peut voir, par exemple, ces slogans : « Le peuple veut qu’ils s’en aillent tous », « C’est notre pays et on fait ce que l’on veut ».
Juger les affaires de corruption
Certains demandent même à ce que des personnalités politiques soient jugées, notamment sur les affaires de corruption. L’enjeu aujourd’hui c’est de savoir si cette manifestation va se passer dans le calme, car la semaine dernière il y a eu des dizaines de blessés, notamment à cause de mouvements de foule provoqués par l’utilisation des gaz lacrymogènes de la police.
Il y a eu aussi cette semaine plusieurs arrestations. Des manifestantes dénudées présentes dans un commissariat et l’intervention des forces de sécurité dans la faculté de droit d’Alger. Reste à voir comment les Algériens vont réagir à ce qu’ils considèrent déjà comme des tentatives de réprimer le mouvement.
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