Les Européens se font toujours accompagner
Elena Smolnaïa, qui a souhaité que son nom soit modifié, vit en Centrafrique depuis plusieurs mois. Elle est venue ici en tant que médecin dans le cadre d'une mission humanitaire. «Dans la capitale, à Bangui, la situation est assez sûre, affirme-t-elle. Mais il y a un quartier, le 5e kilomètre, où les étrangers ne doivent pas aller. Ici vivent les représentants d'un groupuscule belliqueux, c'est pourquoi les casques bleus sont toujours présents dans ce quartier.»
Toutefois, cela fait longtemps qu'aucun coup de feu n'a retenti dans ce ghetto. Et un Blanc ne s'y rendra pas par hasard. En Centrafrique, explique Elena, les Européens évitent de se déplacer à pied en solitaire.
«Quand des Européens viennent ici, ce n'est pas pour faire du tourisme mais pour travailler. A l'aéroport ils sont accueillis par des représentants d'une société ou d'une organisation, qui les accompagnent à l'hôtel puis au travail», explique-t-elle.
C'est ainsi que vit Elena également. «La journée je peux me promener seule, je ne me suis jamais sentie mal à l'aise. Sauf au marché, où parfois on me siffle ou on dit des choses offensantes dans mon dos.»
Dans de nombreuses missions humanitaires qui travaillent dans les pays où pèse une menace terroriste, les collaborateurs remplissent ce qu'on appelle une preuve de vie: des réponses aux questions qu'ils sont les seuls à connaître. Si elle est faite prisonnière, en fonction des réponses, le négociateur saura si elle est en vie ou non. Mais Elena affirme n'avoir rien rempli de tel: «Ce n'est pas aussi dangereux ici qu'au Soudan du Sud, par exemple, où cette règle existe pour les collaborateurs des missions humanitaires».
Dans la capitale, le couvre-feu est décrété à 23:00. «Les militaires arrêtent tout le monde dans la rue pour savoir où ils vont et pourquoi la nuit. En principe, les gens évitent de se déplacer tard. Il est donc très étrange que les journalistes soient partis quelque part la nuit», s'étonne Elena.
La version du meurtre pour commettre un vol paraît étrange aux yeux de ceux qui connaissent les réalités africaines. «Des vols sont commis ici, mais pas des meurtres. Qui plus est de Blancs.» De nombreux interlocuteurs l'ont confirmé.
Elena Smolnaïa, qui a souhaité que son nom soit modifié, vit en Centrafrique depuis plusieurs mois. Elle est venue ici en tant que médecin dans le cadre d'une mission humanitaire. «Dans la capitale, à Bangui, la situation est assez sûre, affirme-t-elle. Mais il y a un quartier, le 5e kilomètre, où les étrangers ne doivent pas aller. Ici vivent les représentants d'un groupuscule belliqueux, c'est pourquoi les casques bleus sont toujours présents dans ce quartier.»
Toutefois, cela fait longtemps qu'aucun coup de feu n'a retenti dans ce ghetto. Et un Blanc ne s'y rendra pas par hasard. En Centrafrique, explique Elena, les Européens évitent de se déplacer à pied en solitaire.
«Quand des Européens viennent ici, ce n'est pas pour faire du tourisme mais pour travailler. A l'aéroport ils sont accueillis par des représentants d'une société ou d'une organisation, qui les accompagnent à l'hôtel puis au travail», explique-t-elle.
C'est ainsi que vit Elena également. «La journée je peux me promener seule, je ne me suis jamais sentie mal à l'aise. Sauf au marché, où parfois on me siffle ou on dit des choses offensantes dans mon dos.»
Dans de nombreuses missions humanitaires qui travaillent dans les pays où pèse une menace terroriste, les collaborateurs remplissent ce qu'on appelle une preuve de vie: des réponses aux questions qu'ils sont les seuls à connaître. Si elle est faite prisonnière, en fonction des réponses, le négociateur saura si elle est en vie ou non. Mais Elena affirme n'avoir rien rempli de tel: «Ce n'est pas aussi dangereux ici qu'au Soudan du Sud, par exemple, où cette règle existe pour les collaborateurs des missions humanitaires».
Dans la capitale, le couvre-feu est décrété à 23:00. «Les militaires arrêtent tout le monde dans la rue pour savoir où ils vont et pourquoi la nuit. En principe, les gens évitent de se déplacer tard. Il est donc très étrange que les journalistes soient partis quelque part la nuit», s'étonne Elena.
La version du meurtre pour commettre un vol paraît étrange aux yeux de ceux qui connaissent les réalités africaines. «Des vols sont commis ici, mais pas des meurtres. Qui plus est de Blancs.» De nombreux interlocuteurs l'ont confirmé.
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