Le mouvement étudiant l’a déjà annoncé : à la rentrée scolaire de mars 2014, la mobilisation reprendra de plus belle. Si la présidente Michelle Bachelet, qui entrera à ce moment là en fonction, promet une éducation publique, gratuite et de qualité, faisant sien le slogan des étudiants, ces derniers restent sceptiques.
« Nous nous rendons compte évidemment que certaines propositions correspondent à nos demandes mais aussi que ces propositions sont très superficielles, explique Naschla Aburman est la présidente d’une de principales fédérations du mouvement, la Feuc, Fédération des étudiants de l'université catholique. On ne sait ni comment elles vont être réalisées ni par qui. Nous avons déjà fait l’expérience de ces commissions d’experts censées résoudre les problèmes de la société et qui n’ont d’expert que le titre. Nous pensons qu’il est indispensable que les citoyens participent à la construction de la réforme de l’éducation. Nous voulons que ce soit une réforme qui nous correspondent et non qui nous soit imposée. »
Lors de son premier mandat, Michelle Bachelet n’a rien fait pour améliorer l’éducation. Elle a réprimé le premier mouvement de contestation en 2006 des élèves du secondaire dite « révolution des pingouins ». Les étudiants ne se contenteront donc pas de promesses, ils attendront de voir les actions entreprises.
Source : Rfi.fr
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