"En référence aux textes régissant les attributions et ventes de parcelles par la SONATUR, la quasi-totalité des parcelles attribuées doivent faire l’objet de retrait pour non respect des délais de paiement", lit-on dans le rapport d’audit qui souligne qu’il faut "suspendre les attributions et ventes des parcelles en vue d’un audit approfondi de la gestion".
L’Autorité supérieur de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC), l’institution que dirige M. Ibriga, demande qu’il y ait "une profonde restructuration de la SONATUR, notamment en ce qui concerne sa direction commerciale".
Pour l’ASCE/LC, "la responsabilité des irrégularités constatées incombe" à Bali Traoré ex-directeur général de la SONATUR, sa directrice commerciale et son directeur technique.
Il est reproché à la responsable de la direction commerciale de n’avoir pas "mis en place deux commissions d’attribution et de retrait (et de) procéder toute seule à la proposition des parcelles, à la notification des frais et au retrait des parcelles".
Quant à la direction technique, elle est accusée d’avoir "morcelé et fusionné des parcelles sans respect des dispositions édictées par le code de l’urbanisme".
Les résultats de l’audit révèlent qu’"un régime de faveur a été accordé à certaines autorités (de la transition et des membres de leur famille" qui sont "attributaires de parcelles en décembre 2015.
Egalement "des faveurs, sans base légale, sont accordées aux membres du personnel de la SONATUR à travers la vente de plusieurs parcelles pour certains d’entre eux", poursuit le document.
Source: Alerte Info
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