Le collectif des 22 notaires admis au concours d’accès à la profession organisé en 2013, non encore titularisés maintient leur mot d'ordre de grève de la faim prévu dès demain ( vendredi 13 mars 2019), pour exiger de Macky Sall la signature du décret nomination portant l'exercice de leur profession, qui tarde depuis sept (7) ans.
" Une grève de la faim sera entamée, demain après la prière de vendredi. On ne peut que nous sacrifier pour avoir gain de cause. Ce que nous demandons n'est pas impossible. Nous ne demandons ni salaire ni accompagnement ni prise en charge, mais la liberté et le droit d'exercer la profession que nous aimons. Et cela ne peut se faire que par la signature du décret de nomination par le président de la République Macky Sall", déclare le coordonnateur du collectif Mansour Diop, face à la presse, ce jeudi.
Le porte-parole du collectif, Christophe François Niokhor Ndiack Diouf de souligner que le refus de signer ce décret de nomination n'est ni de fait encore moins de droit. "Nous vivons une nébuleuse dans le notariat, l' une des heures les plus sombres. Pour cause, l'État du Sénégal refuse depuis 7 ans de signer un décret de nomination que rien ne justifie de fait et de droit. On ne peut pas comprendre qu'il y ait dans cette profession des notaires qui ont plus de 70 ans et laisser en rade sa jeunesse. Donc ce combat on nous l'a imposé et nous comptons le mener. On n'acceptera pas d'être la première promotion à être sacrifiée" , prévient -il.
Avant d'ajouter "Si l'on nous pousse à bout dès demain nous allons communiquer les responsables de cette situation. Ces gens qui pensent que tout ce qui est bon dans le profession du notariat leur est destiné"
Cheikhou Sarr, membre du collectif s'interroge sur le fait que des jeunes du Sénégal réussissent à un concours et ne peuvent pas intégrer la profession de notariat parce que d'autres veulent intégrer leurs enfants ? "Nous leur rappelons que c'est une profession libérale. Et notre intégration n'a aucune incidence financière ou budgétaire pour l'État du Sénégal. On n'a que notre dignité et on est prêt à laisser notre vie. Et le président de la République Macky Sall est interpellé ".
" Une grève de la faim sera entamée, demain après la prière de vendredi. On ne peut que nous sacrifier pour avoir gain de cause. Ce que nous demandons n'est pas impossible. Nous ne demandons ni salaire ni accompagnement ni prise en charge, mais la liberté et le droit d'exercer la profession que nous aimons. Et cela ne peut se faire que par la signature du décret de nomination par le président de la République Macky Sall", déclare le coordonnateur du collectif Mansour Diop, face à la presse, ce jeudi.
Le porte-parole du collectif, Christophe François Niokhor Ndiack Diouf de souligner que le refus de signer ce décret de nomination n'est ni de fait encore moins de droit. "Nous vivons une nébuleuse dans le notariat, l' une des heures les plus sombres. Pour cause, l'État du Sénégal refuse depuis 7 ans de signer un décret de nomination que rien ne justifie de fait et de droit. On ne peut pas comprendre qu'il y ait dans cette profession des notaires qui ont plus de 70 ans et laisser en rade sa jeunesse. Donc ce combat on nous l'a imposé et nous comptons le mener. On n'acceptera pas d'être la première promotion à être sacrifiée" , prévient -il.
Avant d'ajouter "Si l'on nous pousse à bout dès demain nous allons communiquer les responsables de cette situation. Ces gens qui pensent que tout ce qui est bon dans le profession du notariat leur est destiné"
Cheikhou Sarr, membre du collectif s'interroge sur le fait que des jeunes du Sénégal réussissent à un concours et ne peuvent pas intégrer la profession de notariat parce que d'autres veulent intégrer leurs enfants ? "Nous leur rappelons que c'est une profession libérale. Et notre intégration n'a aucune incidence financière ou budgétaire pour l'État du Sénégal. On n'a que notre dignité et on est prêt à laisser notre vie. Et le président de la République Macky Sall est interpellé ".
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