Mais les autorités guinéennes, les partenaires et les employés de ce gigantesque projet sont sur une pente jugée ‘’raide’’ qui laisse peu de chance de voir se réaliser ce rêve guinéen.
Selon la direction de Rio Tinto, il était question de former un consortium d’investisseurs qui financera, construira et détiendra les infrastructures comprenant un port en eau profonde et une voie ferrée de 650 km reliant la préfecture de Forécariah située en basse côte, près de la capitale Conakry à celle de Beyle située dans le sud en Guinée forestière.
Cependant, Rio Tinto a décidé de la suppression de quelque 800 postes.
Le responsable des ressources humaines de cette société aurait informé les employés de ce projet de licenciement massif.
La direction a aussi décidé d’une réduction drastique du flux des biens et services : nourriture, déplacement, logement et autres commodités ont été ramenés au strict minimum alors que durant les périodes de ‘’vache grâce’’, cette société ne lésinait pas sur les moyens pour améliorer les conditions de vie et de travail de ses employés.
Le projet était considéré comme potentiellement capable de doubler le PIB guinéen actuel avec une incidence considérable sur le marché de l’emploi.
On parlait même de 45.000 emplois, de la construction et l’amélioration des routes, du développement des réseaux de communication par fibre optique et sans fil pour appuyer l’essor économique des communautés qui se trouvent le long du tracé des infrastructures appelées ‘’Corridor de croissance sud’’.
Le 16 mai, Rio Tinto doit transmettre officiellement à la Guinée son étude de faisabilité bancable.
Ces résultats sont attendus par les autorités guinéennes et les partenaires pour savoir quelle suite donner à ce projet.
Source: BBC Afrique
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