Désormais, aucun président ne fera plus de dix ans au pouvoir au Burkina Faso. Le nouvel article 37 stipule que le président du Faso est élu pour un mandat de cinq et il est rééligible une seule fois. En aucun cas, poursuit l'article, nul ne peut exercer plus de deux mandats de président du Faso consécutivement ou par intermittence.
Pour Cheriff Sy, le président du CNT, c'était ni plus ni moins que le devoir des députés. « Ces points font partie de la revendication principale du peuple insurgé d’octobre 2014. Je pense que nous n’avons fait que remplir la mission que ce même peuple nous a confiée. Donc c’était le minima que nous puissions faire. »
Selon le nouveau texte, aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n'est recevable lorsqu'il remet en cause « la clause limitative » du nombre de mandats présidentiels et « la durée du mandat présidentiel ».
Boubacar Bouda représente l'ex-parti au pouvoir à l'Assemblée intérimaire : « Je dois dire que la classe politique et la société civile, bref, tous les acteurs ont été unanimes sur le fait qu’il fallait regarder les points qui ont fait leurs divergences et qui ont amené la fracture sociale, et c’est ce que nous avons fait. »
Le Sénat est également supprimé de la Constitution. Et la durée de la transition est prorogée. Elle prendra fin à l'investiture du président élu.
Source : Rfi.fr
-
RDC: 25 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire, la FAO tire la sonnette d'alarme
-
Décès de Faustine Ndugulile, futur directeur de l’OMS pour l’Afrique
-
Mali: inculpation de quatre responsables de la compagnie minière canadienne Barrick Gold
-
Ghana: création d'un collectif de «fact-checkers» avant la présidentielle du 7 décembre
-
Première visite en Afrique subsaharienne pour le ministre français des Affaires étrangères