Jean Ping, Zacharie Myboto, Jean Eyeghe Ndong, Luc Bengone Nsi, et beaucoup d’autres cadres du Front uni de l’opposition ont répondu à la convocation de la police ce mercredi. Les dirigeants du Front ont bien élaboré leur scénario et la convocation est devenue pour eux une opération de communication. 9 heures : réunion au siège du parti. 9h45 : départ pour la police judiciaire au centre-ville. Là, ils se sont garés et ont marché sur 100m : une très belle image qui a mobilisé des curieux.
Dans les locaux de la police judiciaire les leaders ont joué la carte de la solidarité. Ils ont tous refusé de répondre aux questions. Au contraire, ils ont demandé à être conduits devant un procureur. « Il faut qu’ils nous arrêtent tous et nous enferment en prison », ont-ils répété aux enquêteurs. Dépassés, les enquêteurs ont décidé de les libérer.
Dans un communiqué qu’ils ont publié après cet épisode, ils ont exigé une commission d’enquête internationale pour établir les responsabilités sur les violences du 20 décembre dernier, dont le bilan officiel est d’un mort et une centaine d’arrestations.
Ils ont ensuite demandé la démission du président Ali Bongo. Le porte-parole de ce dernier, Alain Claude Bilie By Nze, a dénoncé ces « appels irresponsables ».
-
Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam auprès de ses partisans pour célébrer sa première année à la tête du PDCI
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU